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ACCIDENTS DE GRISOU. STATISTIQUE D
76
A. -- MINES DE HOUEI 1. - BASSIN DE LA MOS
1. DATE
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LIEU de
l'accident. 3
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- Département de la Moselle. ehrteeneeLerm (suite).
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Ci USES DE L'ACCIDIiIIT
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I. - GROUPE DES VOSGES SEPTENTRIONALES
OBSERVATIONS.
Causes directes
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de I, accumulation
du gaz.
de l'inflammat ion
du gaz.
indirecte, s
11
10
8
7
Causes
Tonnes.
après le départ du coup, il se produisit une petite explosion qui leur roussit les cheveux et la barbe et mit, en même temps, le feu au garnissage en étoupes de la cloison qui amenait l'air à l'avancement. Deux ouy'riers, qui s'étaient précipités pour éteindre co commencement d'incendie, furent .brûlés, Fun légèrement, l'autre grièvement, par une deuxième explosion. Enfin, il s'en produisit une troisième, qui éteignit le feu pendant qu'on tentait un nouvel essai à la suite duquel un maître-mineur cl deux ouvriers furent encore légèrement brûlés.
.
Mesures prises à la suite de l'accident. Les exploitants ont été invités à présenter un projet de mesures assurant d'une manière convenable la sécurité des ouvriers pendant le tirage des coups de mine.
Indications générales. 732
1870
Mine
4
5
9 Juin.
de la PetiteRosselle.
dont
dont
2
Brûlés et
Puits SaintCharles.
2
Brûlés et
2
3
Asphy-
Asphyxiés.
liés.
1181
189518
Insuffisance de ventilation et orrêt du travail
dans une galerie arrêtée au milieu (l'un accident de la couche. Dégagement du
gaz dans une gaVeine
brie voisine par
SaintJean.
d'un coup de
suite
du tirage mine.
Flamme d'un coup de mine
lo
L'aérage était obtenu au moyen d'un ventilateur aspirant, en commun'-
cation avec l'un dos 'compartiments du puits St-Charles.
L'air entrait par l'autre compartiment, arrivait parte travers-bancs de 280m dans une voie de fond en percement dans la veine St-Jean, revenait par une galerie conjuguée, s'élevait dans les niveaux supérieurs et regagnait le puits par deux recoupages et deux niveaux des veines Désirée et Trompeuse. On perçait, 'dans la veine St-Jean, la voie de fond au niveau de 280. Circonstances de l'accident. et une galerie conjuguée à ms niveau supérieur. Depuis deux mois la voie de fond se trouvait dans un accident, on y travaillait à la poudre elle grisou s'y montrait en si faible quantité qu'on croyait n'avoir pas besoin dose servir du ventilateur destiné à envoyer de l'air au front de taille qui se trouvait à 25. de la dernière remontée.
La galerie conjuguée qui avait toujours donné beaucoup de gaz avait dû être arrêtée au voisinage de l'occident' son accès était interdit aux ouvriers. Le 2 juin, les deux ouvriers travaillant à l'avancement de la voie de fond avaient préparé deux coups de mine. Le porion, chargé de la surveillance du tirage à la poudre, fit allumer les coups après avoir Visite le chantier et se réfugia avec les deux mineurs au pied de la dernière remontée. Le premier coup partit sans incident: mais aussitôt après le départ du second, les ouvriers virent arriver sue traînée do flammes qui, passant sur leurs têtes et suivant le courant d'air, parcourut la remontée et la galerie conjuguée dans laquelle nue troisième explosion se produisit. Tous trois s'étaient enfuis dans la voie de fond. L'un d'eux eut le crâne fracassé et mourut peu après avoir été remonté au jour ; le second fut légèrement brûlé elle porion n'eut aucun mal. Un autre ouvrier, qui se trouvait dans la voie de fond, fut partiellement asphyxié; un quatrième, dans la même voie à 260 du front de taillé, fut contusionné el légèrement brillé. Deux ouvriers furent brûlés et mutilés dans la galerie conjuguée et moururent des suites de leurs hie mures.
Enfin un dernier ouvrier, qui se trouvait dans le retour d'air à 1200. du lieu de l'accident, fut atteint par les gaz résultant de l'explosion el, mourut quelque temps après sa sortie de la mine.
Deux porions, descendus une heure après l'accident pour (Meir des portes d'aérage dans le but d'activer le courant d'air, tombèrent asphyxiés, mais purent être sauvés. Les dégâts matériels furent insignifiants.
Remarques particulières. Malgré son activité, le courant d'air n'était pas suffisant pour enlever In grisou qui se dégageait en abondanc dans la galerie conjuguée. Le gaz s'y accumulait au toit sur une