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RÉCIPIENTS DE GAZ SOUS PRESSION.
RAPPORT DE LA SOUS-COMMISSION.
que le fonctionnement pratique des récipients de gaz comprimés soit connu avec plus de détails, pour entreprendre de rédiger les termes de la réglementation qu'il o
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ANNEXE
conviendra de leur appliquer. En conséquence, la Sous-Commission a l'honneur de
soumettre à l'approbation de la Commission centrale l'avis suivant Dans l'état actuel de l'industrie, il n'y a pas lieu de soumettre à une réglementation générale les récipients de gaz sous pression. Il convient néanmoins de recommander, dès à présent, aux industriels intéressés' 1° De soumettre à une épreuve préalable, analogue à celle des récipients de vapeur, les récipients de gaz sous pression atteignant de très grandes dimensions (1.200 li-
tres et au-dessus); .20 De les munir d'appareils équivalant à des soupapes de sûreté.
Avis de la Commission centrale des machines à vapeur.
NOTE SUR LE TRAVAIL DÉGAGÉ DANS L'EXPLOSION D'UN RÉCIPIENT
CHARGÉ D'EAU CHAUDE OU DE GAZ A HAUTE PRESSION.
Par M. HIRSCII, ingénieur en chef des ponts et chaussées.
Lorsqu'un récipient, contenant un fluide à tension élevée, vient à faire explosion, les effets mécaniques de l'explosion peuvent, toutes choses égales, être considérés comme proportionnels à la quantité de travail dégagée par le fluide, passant de la pression élevée qu'il possédait au moment de l'explosion, à la pression atmosphérique. Cette détente se faisant en un temps extrêmement court, il ne saurait y avoir, pendant la durée de ce phénomène rapide, d'échange de chaleur un peu important entre le fluide qui se détend et les corps voisins. Suivant la dénomination adoptée par les physiciens, la détente peut être considérée comme adiabatique. C'est donc le travail adiabatique d'un fluide passant d'une pression initiale élevée à la pression atmosphérique qu'il s'agit de calculer (*).
La Commission, après avoir entendu, dans sa séance du 23 mars 1886, l'exposé, les observations et les conclusions qui précèdent et en avoir délibéré, adopte l'avis proposé par le rapport de la Sous-Commission et émet le voeu que ledit rapport soit inséré dans les Annales des mines et dans les Annales des ponts et chaussées.
Conformément au programme tracé, j'ai effectué le calcul pour deux fluides : l'eau chaude, un gaz permanent. Les résultats de ces calculs sont traduits graphiquement par les courbes ci-après. Afin de permettre les comparaisons, on a pris, pour le gaz comprimé, des échelles beaucoup plus grandes que pour l'eau chaude.
Eau chaude. L'ingénieur en chef des mines, Secrétaire,
L'inspecteur général des mines, Président,
Signé : CLÉRAULT.
Signé : JACQUOT.
Le travail, dans la détente adiabatique *de I kilogramme d'un
(*) Dans les calculs de cette nature, on fait souvent déduction du travail résistant dû à la pression de l'air atmosphérique qui cède devant le fluide qui se détend. Conformément à une observation qui m'a été faite par M. l'inspecteur général Haton de la Goupillière, j'ai cru ne pas devoir faire cette déduction, et considérer le travail de la détente en lui-môme, abstraction faite des résistances quelconques qu'il peut avoir à surmonter.