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ET DE L'USINE D'ALMADEN (ESPAGNE).
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NOTE SUR L'ÉTAT - ACTUEL DE LA MINE
bois. Tous les fours à aludels sont disposés aujourd'hui pour brûler de la houille. Une antre modification; datant de 1885, n'intéresse jusqu'ici que deux des onze paires de fours à aludels que possède actuellement l'usine. Pensant que la calcination serait plus parfaite si l'on en augmentait la durée, et ayant constaté notamment que l'on ouvrait parfois le four, au milieu de la troisième journée, pour le laisser refroidir, avant que le dégagement des vapeurs mercurielles fût entièrement terminé , on s'est décidé à porter, dans quatre
des fours, la durée de la calcination de trois à quatre jours ; en même temps, on a agrandi les dimensions des fours et augmenté le poids de la charge dans la proportion de 3 à 4, de manière à continuer à avoir la même production qu'autrefois par four. La consommation du charbon, dans ces fours agrandis, est de 900 kilogrammes de houille par opération, au lieu de 700 kilogrammes. Le nombre des files d'aludels a été porté de 12 à 16. Le groupe des deux fours à chambres de condensation,
dits fours d'Idria, n'a subi aucune transformation ; on continue, jusqu'à nouvel ordre, à y brûler du bois. La principale cause de perte, dans le four à aludels, est le dégagement par les cheminées de vapeurs mercurielles non condensées. Quelques expériences ont été faites à ce sujet en 1884-85, en disposant à l'orifice des cheminées une feuille d'or pur de 1 décimètre carré de surface et de 34 grammes de poids. En 48 heures, on recueilli sur cette feuille, à l'état d'amalgame Sur un ler four
Ogr,724. de mercure.
Sur un 2e
0 ,600
Sur un 3' Sur un 4'
,575
0 ,500
Sur un 50
,502
On continue à considérer que la perte du traitement ne dépasse pas 5 p. 100 du mercure contenu dans le mine-
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rai, la teneur de celui-ci étant déterminée par le procédé Eschka, seul employé aujourd'hui: Nous rappelons que
ce procédé d'essai, d'une élégance et d'une simplicité irréprochables, consiste dans la calcination, dans un creuset en porcelaine fermé par un couvercle concave en or, constamment refroidi par quelques gouttes d'eau, de une partie de minerai avec deux parties de limaille de fer et une partie de minium (pour brûler les matières bitumineuses). Le mélange, recouvert d'un peu de limaille de fer et de minium, est chauffé pendant dix minutes, au rouge sombre, sur une lampe à alcool. L'augmentation de poids du couvercle donne, très exactement, le mercure contenu.
Les grenailles et les menus non transformés en briquettes sont traités dans deux fours continus, système Livermore : ce sont des réverbères à sole inclinée et très allongée, divisée en une série de couloirs parallèles et indépendants où le minerai descend au contact du courant ascendant de flammes ; la rapidité de la descente est limitée par des briques horizontales disposées en travers
du four qui provoquent en outre, chaque fois que l'on tire des scories au bas des couloirs, le retournement automatique des matières et le renouvellement des surfaces exposées aux flammes.
L'un des fours Livermore, destiné aux grenailles, a une sole plane ; l'autre, servant au traitement des menus, a la sole disposée en escalier. Le premier a dix couloirs, le second en a douze. Dans l'un et dans l'autre, la sole a 7 mètres de longueur et 470 de pente. L'air servant à la combustion du charbon sur la grille s'échauffe d'abord en passant sous la partie inférieure de la sole : on utilise
ainsi partiellement la chaleur perdue des scories. Les condenseurs ne sont pas identiques aux deux fours : le n° 1 (grenailles) a 20 chambres en briques communiquant les
unes avec les autres par des ouvertures alternativement
au haut et au bas, à l'avant et à l'arrière des parois