Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
RAPPORT DES DÉLÉGUÉS FRANÇAIS.
254 CONGRÈS INTERNATIONAL DES CHEMINS DE FER.
notamment les travaux de la conférence de Berne, dont il a reproduit le protocole final du 21 octobre 1882. M. Banderali, Ingénieur chargé du service central du matériel et de la traction à la compagnie du Nord français, a présenté la résolution suivante, qui a été adoptée par le Congrès Le Congrès, reconnaissant l'utilité des délibérations de la conférence de 1882, à Berne, exprime le voeu
De voir participer aux travaux ultérieurs les intéressés à, l'échange du matériel roulant; Que les décisions de la conférence soient prises dans le sens le plus libéral possible et en laissant à chaque administration toutes les libertés compatibles avec la sécurité de la circulation internationale.
M. Max von Leber aurait voulu en outre faire émettre par le Congrès l'avis que la conférence de Berne devrait s'occuper des effets de surcharge mobile exercés par le matériel roulant sur la voie et les ponts métalliques. M. Griolet, Administrateur de la compagnie du Nord français, a fait remarquer que les décisions prises à Berne auraient un caractère obligatoire pour les pays dont les
gouvernements se seraient fait représenter à la conférence et auraient ensuite ratifié les décisions. Il a été d'avis qu'il était préférable de ne pas inviter b
conférence à se saisir d'une question dont la solution adoptée serait nécessairement imposée aux compagnies et pourrait entraîner les conséquences les plus graves. La justesse de cette observation a été reconnue, et le proposition de M. Max von Leber a été écartée. Ive question. penses
Moyens généraux de réduire les dé-
a. D'entretien, de surveillance et de gardiennago des voies ferrées ;
b. De traction et de matériel ; c. De manutention et de manoeuvres dans les gares. ),
255
MM. Dejaer et de Busschere , Ingénieurs au chemin de fer de l'État belge, ont énuméré dans leur rapport d'une manière très complète toutes les catégories de dépenses d'exploitation et signalé celles qui leur paraissaient susceptibles d'être réduites en adoptant certaines dispositions. Ils ont résumé les conclusions auxquelles cette étude les a conduits sous forme d'une série de 33 articles à soumettre au Congrès. La 2° section n'a pas cru pouvoir examiner utilement un nombre aussi considérable de questions et elle s'est décidée à ne discuter que quelques articles choisis parmi les plus intéressants. Il n'a même pas été possible d'arriver à une conclusion ferme sur tous les points mis en discussion.
Les résolutions suivantes ont été proposées par la 2° section et adoptées par le Congrès Le Congrès émet le voeu de voir les ingénieurs de chemins de
fer porter leurs études sur le genre de relations qui devraient exister entre les qualités des aciers, des rails et des bandages. Il serait utile également de reohercher l'influence de la température sur les différents aciers employés, celle de la résistance statique due au profil et au poids du rail par mètre courant; enfin, il se-
rait intéressant de déterminer la relation qui peut exister entre la résistance à la traction des aciers des bandages et le parcours kilométrique de ces derniers. Le Congrès croit que la question du choix à faire entre les bandages conique,' et les champignons bombés ou les bandages cylindriques et les champignons plats n'est pas suffisamment élucidée pour conclure, et il émet le voeu qu'il soit fait des essais sérieux et nombreux. Le Congrès émet le vu que les moyens de diminuer autant que possible le parcours improductif des locomotives, des voitures et des wagons doivent être recherchés de commun accord par les directions de l'exploitation, de la traction et du matériel, éminemment intéressées. Le Congrès reconnaît que, tout en ayant soin que les locomo-
tives ne soient pas laissées sans les réparations nécessaires, il serait désirable qu'on trouvât le moyen de leur faire faire un