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276 CONGRÈS INTERNATIONAL DES CHEMINS DE FER.
Le Congrès émet le voeu qu'il soit institué, à Bruxelles, un bureau international de statistique des chemins de fer.
La commission organisatrice du Congrès actuel est chargée de préparer un nouveau Congrès et de lui soumettre les bases d'une association scientifique internationale ayant pour but de favoriser les progrès techniques des chemins de fer par la réunion de Congrès et de conférences, etc. Cette revue sommaire des travaux du Congrès montre qu'il a touché toutes les questions soulevées par l'exploitation des chemins de fer ; les unes ont reçu des solutions complètes, d'autres ont été indiquées comme devant
être étudiées de nouveau. On doit attribuer une grande importance à ces résolutions, prises par des hommes très compétents, ayant acquis leur expérience en suivant des courants divers et se rencontrant pour rechercher ensemble le progrès sous toutes ses formes. Il est donc utile. de propager l'ceuvre du Congrès ; les chemins de fer français la connaissent, mais beaucoup d'Ingénieurs n'en ont pas une notion précise ; ils l'acquerront par la lecture du rapport des délégués français qui se présente sous une forme simple à l'examen et à l'étude des personnes intéressées aux chemins de fer. Ainsi qu'il a été dit plus haut, le Congrès n'a pas manqué de mentionner la conférence de Berne sur l'unité technique des chemins de fer; je rappellerai que cette conférence avait pour but de fixer les règles qui président
à l'échange du matériel d'un pays à l'autre, au lieu de subir l'application de conditions variables et arbitraires. -Une première session de la conférence, tenue en 1882, avait laissé plusieurs questions à résoudre. La session de 1886 a pu achever l'oeuvre, ainsi que le Comité en a été
informé. Il s'agissait de fixer les conditions pour ainsi dire indispensables relatives à l'échange du matériel ; ces conditions devenaient obligatoires.
RAPPORT AU COMITÉ TECHNIQUE.
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De toute autre nature est le but du Congrès. Cette assemblée était composée, pour la plus grande partie, de représentants de compagnies de chemins de fer choisis en dehors de toute intervention des gouvernements dont les délégués n'avaient aucune attribution, aucune prérogative spéciale. Le Congrès a discuté les questions à un point de vue purement doctrinal ; il a émis des voeux qui n'ont d'autre caractère que d'indiquer l'opinion de la majorité de ses membres et qui ont été portés à la connaissance de chaque compagnie par ses représentants. Sans doute, il ne paraîtra pas au Comité que, dans ces conditions, les travaux du Congrès soient susceptibles de recevoir une suite administrative sous forme de communication quelconque adressée aux compagnies de chemins de fer par le Ministre des travaux publics. Le Comité pensera peut-être qu'il y aurait avantage à insérer le rapport des délégués dans les Annales des Mines et des Ponts et Chausse'es, et même à en faire une édition spéciale, sans attendre la publication des Annales, édition qui serait distribuée aux fonctionnaires du Ministère des Travaux publics qui s'occupent des questions de chemins
de fer (Inspecteurs généraux des Mines et des Ponts et Chaussées, ingénieurs du contrôle, membres des comités consultatif et technique, etc.) ; un certain nombre d'exemplaires seraient en outre mis à la disposition des compagnies.
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Paris, le 1" février 1887.
L'Inspecteur général des mines P. LUUYT.