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SITUATION DE L'INDUSTRIE HOUILLÈRE
DANS LE BASSIN DE LA RUHR.
la production ; mais la convention rallia un nombre d'entre eux qui ne représentait que 70 p. 100 de la production totale. Finalement, les difficultés furent telles
d'une plus grande concentration des travaux techniques, particulièrement de l'épuisement des eaux. Un peu plus tard, on mit sur le tapis la question financière. Les travaux de la « Commission technique », quelque valeur qu'ils possèdent par eux-mêmes, resteraient
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qu'au mois d'août 1886, le Syndicat rendit à ses membres
toute liberté pour la production et les prix. La. concurrence acharnée amena de suite une baisse formidable ; le coke se vendit à 6,25 la tonne, rendu à Cologne. Heureusement pour les industriels, la situation s'est bien améliorée depuis la fin de l'année dernière. Une reprise très notable a eu lieu dans la métallurgie et a amené une augmentation (de 21,2 p. 100 pour le premier trimestre de 1887) dans les expéditions de coke ; les prix se sont également relevés. A côté de ces mesures à portée restreinte .et d'application immédiate, la « Société pour les intérêts miniers »
a entrepris une 'campagne, dont le but ne serait rien moins qu'une transformation profonde du régime technique et économique du bassin. Le champ productif est divisé, comme je l'ai fait remarquer plus haut, en un très grand nombre de propriétaires et d'exploitations. Ce
morcellement entraîne Une augmentation très notable des frais de toute espèce; et les industriels de la Ruhr voient dans ce fait la cause principale des difficultés du présent. En 1885, un membre de la Société proposa de chercher ,les moyens de remédier à cette situation et de ramener à une plus grande unité l'exploitation des richesses
naturelles du pays. Il parut que l'on devait tout d'abord se borner à étudier la question au point de vue pure. ment technique, et l'on nomma une «Commission technique » (Technisehe Kommission), pour procéder aux études préparatoires nécessaires. Elle a maintenant terminé son oeuvre et a réuni une foule de documents qui permettent de juger, en connaissance de cause, des avantages pécu-
niaires importants que l'industrie de la région retirerait
probablement sans résultat pratique, si l'on ne s'occupait en même temps des moyens d'arriver à la « consoli-
dation» financière, suivant le terme employé en Allemagne, c'est-à-dire à la ,réunion de plusieurs exploitations en une seule. C'était donc une seconde étude à faire, qu'on confia à la même Commission, en l'autorisant à s'adjoindre de nouveaux membres. La conclusion 'et que la première chose à faire était de demander au gouvernement des modifications dans le texte .de la loi des mines, en vue d'alléger les conditions exigées pour rendre valables les décisions prises par les assemblées de sociétaires .et d'actionnaires. On proposa même (et la question est à l'étude) la formation d'une vaste société commerciale qui concentrerait la vente de tons les produits du bassin. Elle s'engagerait à acheter à chaque mine sa production, périodiquement fixée à l'avance, et à un prix minimum, variable suivant
l'état du marché. Les exploitations s'assureraient ainsi le débouché de leur extraction, et les ressources nécessaires à la continuation des travaux. Elles toucheraient en plus un tant pour cent dans les bénéfices réalisés par la Société, bénéfices en rapport avec l'écart qui existerait entre le 'prix de vente réel et le prix d'achat aux mines.
La « Société pour les 3° Société pour l'exportation. intérêts miniers » soutient aussi , par, des allocations pécuniaires et par son appui moral, les efforts persévérants ,10 la « Société westphalienne pour l'exportation du charun ». L'exportation maritime lointaine, qui en est à ses