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SERVICE DU MATÉRIEL ET DZ LA TRACTION 62 Railroad ont des chaudières sensiblement aussi puissantes
DE QUELQUES CHEMINS DE FER AMÉRICAINS.
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est due aussi et surtout à ce que ces locomotives déten-
que si la longueur de leurs tubes était portée à 4',945, toutes choses égales d'ailleurs. Si l'on tient compte de cette considération dans l'examen des chiffres du tableau II, on reconnaît qu'il l'excep-
dent beaucoup moins la vapeur que les nôtres, et la laissent par conséquent s'échapper dans la cheminée sous une pression plus forte. Grâce à l'excès de tirage
tion de la classe G, toutes les locomotives du Penn, sylvania Railroad ont des chaudières puissantes, et
à cause de la moindre détente, chaque kilogramme de
quelques-unes même, celles des classes K, A anthracite, P, N et 0, des chaudières plus puissantes que celles de notre type 1 I 1-400.
qui en résulte, la chaudière produit plus de vapeur, mais, vapeur produit moins de travail. Le résultat définitif n'en est pas moins ordinairement une augmentation de puis-
sance de la locomotive ; mais cet avantage a comme contre-partie une notable augmentation de dépense de combustible pour le même travail produit.
Dans la pratique, cette puissance est enTirage. core augmentée par un tirage beaucoup plus énergique que celui de nos machines. L'énergie du tirage des locomotives nous a frappé sur tous les chemins de fer que nous avons parcourus ; elle paraît un des traits caractéristiques de la pratique américaine. Il est incontestable qu'en augmentant le tirage, on peut augmenter beaucoup la puissance de vaporisation des chaudières de locomotives; les expériences en cours à notre atelier de
Paris sont à cet égard aussi démonstratives que les observations faites en Amérique. Mais pour que cette augmentation de puissance des chaudières ne fût pas onéreuse et pour qu'elle entraînât une augmentation proportionnelle de la puissance de traction des locomotives, il faudrait que l'amélioration de tirage pût être obtenue par une meilleure disposition de l'échappement et de la cheminée, et qu'elle ne provînt ni d'une diminution de la détente ni d'une augmentation de la contrepression dans les cylindres. Il est possible que le tirage de nos locomotives, ou du moins de certaines d'entre elles,
puisse être amélioré ainsi, sans faire aucun sacrifice de puissance ni d'économie de combustible. Mais l'énergie plus grande du tirage des locomotives américaines ne provient pas seulement d'améliorations de ce.genre ; elle
Faibles détentes. Grande consommation de charbon. Les locomotives pensylvaniennes à voyageurs marchent toutes dans ces conditions de faible détente ; il suffit, pour s'en rendre compte, de comparer les dimensions de leurs cylindres données par le tableau II avec celles des cylindres de nos machines 111-400. Aussi sont-elles peu économiques. D'après les chiffres du tableau IV, leur consommation moyenne par décatonne kilométrique brute est presque le double de celle des nôtres. Cette énorme dépense provient évidemment de plusieurs causes ; elle est probablement due en partie à ce que les machines ne sont pas toujours conduites par les mêmes mécaniciens, et à ce que les mécaniciens ne sont pas suffisamment intéressés à l'économie du com-
bustible, en partie à ce que les tubes courts utilisent moins bien la chaleur développée par la combustion que nos tubes de près de 5 mètres ; mais elle tient certainement aussi, et peut-être pour la plus forte part, aux conditions imparfaites du travail de la vapeur dans les cylindres.
Avant de quitter Charge sur les essieux moteurs. les machines à voyageurs du Pennsylvania Railroad, je
