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EN FRANCE, EN BELGIQUE ET EN ANGLETERRE. 409
LES EXPLOSIONS DE LOCOMOTIVES
d'inertie I de la section BE
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sillon de corrosion, dans tous les cas où existent des circonstances accessoires _favorables à ce développement.
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La fibre la plus fatiguée est la fibre Bb, pour laquelle
si l'on appelle 0 sa tension par unitê de surface,
on a, en tenant compte de (1), (2) et (3), edw =_ K6cho = Edo.)
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d'où enfin (4)
la tension en B dans la fibre la plus fatiguée Bb est égale â quatre fois la tension moyenne de la tôle. Ce que nous venons de dire, en considérant pour plus de simplicité des tôles planes sur lesquelles agissent des
tractions T, ne s'appliquerait pas identiquement aux tôles d'un corps cylindrique que la tension intérieure fait travailler à l'extension. Néanmoins cela suffit à faire comprendre que, dans un pareil corps cylindrique, si ABC,D, est le côté de l'eau, les phénomènes d'infléchissement de la tôle BEAU, et notamment l'effort qui en résulte pour les fibres superficielles de cette tôle le long de l'arête 13,
puissent développer dans la région de cette arête un
Les sillons de corrosion le long des rivures longitudinales du corps cylindrique ont causé, comme on l'a vu, 22 explosions sur 64 en Angleterre ; et en France, pendant la même période, 5 explosions sur 14.
En Belgique, on n'en cite aucun exemple jusqu'en 1886, année où a eu lieu aux chemins de fer de l'État belge l'explosion A-3. M. Vinçotte fait remarquer que certaines précautions dans la construction paraissent de nature à atténuer la flexion due aux rivures ; ainsi, en pliant les tôles de manière qu'à une très courte distance elles se retrouvent dans le prolongement l'une de' l'autre (fig.
15, Pl. XIV), on diminue certainement les effets dé-
crits ci-dessus, bien qu'ils subsistent encore dans une certaine mesure entre le pli et la section d'encastrement. Nous ajouterons que la nature, et notamment la ductilité des tôles, la position des clouures, les circonstances diverses de l'alimentation, influent nécessairement sur ce genre d'altérations, et que certaines cirçonstances de l'emploi et de l'entretien des chaudières, par exemple la fréquence et le mode d'exécution des piquages, peuvent encore exercer une sensible action. On a même parfois, en France, mis en avant l'influence originelle possible d'un matage exagéré du chanfrein, produisant sur la tôle d'appui un commencement de sillon qui se développerait par la suite. Sans permettre de repousser entièrement aucune de ces explications, l'expérience montre que les sillons de corrosion sont de fréquence très variable, suivant les pays et suivant les modes de construction. En Xngleterre, ils se montrent comme un défaut habituel de la locomotive ; et sur cinq explosions de ce genre surve-
nues en 1884 et 1885 (A-29 à A-33), il en est quatre qui ont affecté des chaudières provenant du même construc-
teur; il est aussi à noter que, dans quatre cas (expl. A-20, Tome Xli, 1887.
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