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LES EXPLOSIONS DE LOCOMOTIVES
EN FRANCE, EN BELGIQUE ET EN ANGLETERRE.
le corps de chaudière vient à se rompre à cause de l'affai.
blissement causé par les ouvertures de la région du dôme, cas auquel de grandes explosions se développent, avec déroulement d'une ou plusieurs viroles. Les ruptures de foyers sont bien différentes dans leurs
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système en fer et du système en cuivre. Mais les plaques
tubulaires sont entretoisées par le faisceau tubulaire d'autre part, la tôle cavalier et la partie inférieure de la
M. Vinçotte, soulève la locomotive en la faisant tourner,
plaque tubulaire du foyer n'ont pas, dans la construction -t.ctuelle des locomotives, de parties non soutenues assez étendues pour que les fissurations, lorsqu'elles se produisent, aient grande chance de dégénérer en explosions. Ce sont là les raisons et en même temps les conditions indispensables de la sécurité relative qu'offrent, en fait,
et la lance vers l'avant, où elle retombe le plus
ces parties.
effets, suivant qu'il s'agit d'écrasements du ciel ou de déchirures de parois verticales.
« Lorsque le ciel du foyer s'écrase, la réaction,
dit
souvent
sens dessus dessous. C'est de toutes les explosions la plus
dangereuse, car elle frappe non seulement ceux qui se trouvent devant le foyer, mais souvent encore d'autres personnes. » Sept explosions de ce genre, mentionnées au tableau de la page 399, ont fait onze morts et dix-sept blessés. Quant aux déchirures des parois verticales du foyer (autres que la plaque tubulaire), leur grandeur est généra« lement limitée, par cette circonstance que l'eau et la vapeur n'ont, pour s'échapper, qu'un passage relativement étroit entre le foyer et son enveloppe. Néanmoins, lorsqu'une joue de foyer rompt une partie de son entretoise.
ment, se bombe et se fend, le jet d'eau et de vapeur est très dangereux, notamment pour le mécanicien et le chauffeur. En Angleterre, six explosions de cette nature ont tué quatre hommes et en ont blessé quatorze. LOCALISATION DES POINTS D'ORIGINE DANS CERTAINES
PARTIES DES CHAUDIÈRES. - On n'a Vu ci-dessus aucune explosion ayant pris naissance dans la plaque tubulaire
de la boîte à fumée, ni dans la tôle cavalier reliant l'en. veloppe du corps cylindrique à l'enveloppe du foyer ; on n'en a rencontré qu'une seule affectant la plaque tubu. laire du foyer, et, cependant, ce sont là des parties qui fatiguent beaucoup, à cause de l'inégale dilatation du
C'est aussi à la liaison résultant du système tubulaire que M. Yinçotte attribue l'innocuité relative des ruptures auxquelles sont sujettes les parties inférieures des rivures circulaires du corps cylindrique. En effet, le bas de ces rivures a beaucoup à souffrir des contractions qu'amène le froid de l'eau d'alimentation. De là les suintements fréquents de ces parties de rivures ; de là aussi, surtout lorsque la rivure est à simple couvre-joint, des ruptures amenant des fuites plus ou moins vives, qui ne manqueraient pas de dégénérer en explosions, si le faisceau tubulaire ne maintenait les parties en place. On ne trouve, dans les tableaux ci-dessus, aucune explosion par corrosion extérieure, ce qui tient encore, pense M. Vinçotte, à ce que dans les parties de la locomotive les plus sujettes à se ronger extérieurement, savoir, le bas de la plaque tubulaire de la boîte à fumée et le bas du foyer, une rupture locale ne risque pas beaucoup d'entraîner une, explosion proprement dite. Citons aussi, cependant, parmi les parties sujettes à la corrosion extérieure, le voisinage du bas des rivures circulaires du . corps cylindrique. Une explosion prenant naissance dans cette partie ne paraît pas impossible à M. Vinçotte, mais seulement si la partie mauvaise excédait une certaine étendue. SÉRIES D'EXPLOSIONS.
- La statistique montre que les