Annales des Mines (1888, série 8, volume 13) [Image 89]

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136 NOTE SUR LA CAUSE DE LA CATASTROPHE DE ZUG.

que 150 mètres ; sa vitesse s'est accrue, ce qui a eu pour conséquence de produire des érosions intérieures au toit et au mur. A la suite des grandes sécheresses de juin et du commencement de juillet, le débit de la 'lamie ayant dû notablement diminuer, la pression, presque réduite à la pression statique de 3 mètres d'eau, a été insuffisante pour maintenir en équilibre les voûtes souterraines, et il s'est produit, par suite, une rupture et un effondrement du terrain.

NOTE SU U L'EXPLOSION D'UNE LOCOMOTIVE.

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NOTE SUR

L'EXPLOSION D'UNE LOCOMOTIVE SUR LA LIGNE D'ALGER A ORAN

La nappe a maintenant un débouché de 250 mètres environ au lieu de 150, et j'estime qu'il n'y a plus rien à craindre quant à présent. Je-n'hésiterais pas à habiter, comme je l'ai déclaré sur les lieux, une quelconque des maisons voisines du quai qui ont été abandonnées. Je dois ajouter que, à part quelques lézardes, le quai (quoique ses fondations n'aient pas été établies dans les meilleures conditions), me fait l'effet de présenter de sérieuses garanties de stabilité.

La Commission centrale des machines à vapeur a proposé que l'explosion de la locomotive n° 1258, survenue le 4 novembre 1886 sur la ligne d'Alger à Oran, fit, l'objet d'une insertion aux Annales des mines. L'extrait

suivant du rapport de M. l'ingénieur des mines Baills rend compte de cet accident.

Extrait du rapport de M. n'US, ingénieur des mines. §I.- CIRCONSTANCES DE L'EXPLOSION.

Le 4 novembre 1886, à 6 heures 40 minutes du matin, la locomotive n° 1258 (Béhémoth), mécanicien Vigouroux, chauffeur Galéa, remorquant le train n°11 composé de seize véhicules (199 tonnes de charge) et partie de

Relizane à 5 heures 47 minutes du matin, a éclaté au kilomètre 319 "9 de la ligne d'Alger à Oran, entre l'Hillil et l'OuedMalah, en palier et en alignement droit.

L'état des lieux après l'explosion est figuré Pl. V, h. I. Le point où celle-ci s'est produite a été claire-