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POUR L'EXTRACTION DU SEL.
ÉTUDE SUR LES APPAREILS PICCARD
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cielles d'Ebensee ont en effet donné une moyenne de 10 che-
rient de 40 à 80 calories environ par kilogramme d'eau vaporisée, soit 60 en moyenne. Comme le travail moteur couvre 25 calories en moyenne, il en résulte que la vapeur additionnelle doit fournir, l'un dans l'autre, 35 ca-
vaux-vapeur fournis à l'arbre du compresseur par tonne
lories ; cé qui correspond à une consommation d'environ
a et ô. Cette étude n'aurait qu'un médiocre intérêt, nous ne la ferons pas. Je veux seulement indiquer les deux valeurs particulières du travail théorique correspondantes à x=0 et à x=9°. La première, t= 1ch,85, est le minimum au-dessous duquel il
30 kilogrammes de houille par tonne de sel
fabriquée.
Nous avons vu plus haut que la. consommation réelle, en comprenant ce qu'il faut pour la mise en marche de l'appareil au commencement de chaque campagne, s'élève à environ 25 kilogrammes de houille par tonne de sel.
de sel journalière.
La formule très simple (39), jointe aux équations (34) et(33), permettrait de voir comment varie le travail moteur, quand varient
e,
serait absolument impossible de descendre, puisqu'il faut
toujours relever la pression de la vapeur de manière
2° Travail du compresseur.
Si maintenant on désire connaitre le travail
que doit
fournir le compresseur, il faut se servir de la formule (11)
et remplacer pv, et P par leurs valeurs en fonction de T, et 0, tirées des expressions (27) (19) et de l'équation de
qu'elle devienne saturée à la température d'ébullition de la saumure. La seconde, t=4"x,09, correspond à une surface de chauffe infinie, c'est-à-dire à a , la différence ô des températures dans le calorifère et le vaporisateur restant la même.
Zeuner
3° Circulation de l'eau salée.
4000 pvi= 4,93 -cl- 188 p4.
(38)
Mais, pour éviter une formule compliquée, il vaut mieux
remplacer pv, par sa valeur moyenne 1,67 dont il s'écarte de moins de 1 centième. On a alors pour l'expression du travail théorique nécessaire à la production d'une
tonne de sel par jour (39)
T
25d-,5 [
1.1
PI
2,35 ({6,4 x
Y
+ 1).
Comme y varie peu, on voit que le travail moteur saccroit proportionnellement à la. différence x des températures dans le vaporisateur et le condenseur.
Au début des campagnes x=16° et y = 156°, à la fin x= 32° et y = 148°; le travail théorique varie donc entre 5,8 et 101x,8 par tonne journalière de sel. Mais ces chif. fres doivent être augmentés du quart environ pour tenir compte des résistances passives. Les expériences offi-
L'eau salée qui sort du vaporisateur traverse le sas à piston pour aller au calorifère, et de là elle retourne au
vaporisateur. Dans ce trajet, sa température et sa pression changent, mais son poids et son volume ne varient pas sensiblement, car on peut négliger les variations de moins de 2 millièmes dues au passage d'une certaine quantité de vapeur du calorifère au vaporisateur ainsi qu'aux coefficients de dilatation et de compressibilité de la saumure. Nous allons étudier successivement l'écoulement à la sortie et à l'entrée du vaporisateur. I. Sortie du vaporisateur. Le diamètre vertical de la circonférence décrite par le bouton de la manivelle qui fait mouvoir le
piston du sas partage cette circonférence
en deux moitiés, dont l'une correspond à la période d'é-