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PLANS INCLINÉS AUTOMOTEURS.
5° Au point de vue de la certitude de l'arrêt dans 1'6. ventualité d'une rupture, les freins qui réalisent l'adhé. rence sur des gorges en demi-tore, par un nombre suffisant d'enroulements, offrent plus de sécurité que les engins à grande adhérence où l'enroulement n'est que de trois, ou à plus forte raison, que de une demi-circonférence.
MOUVEMENTS D'EFFONDREMENT DANS LES MINES. 421
NOTE SUR LA
PROPAGATION LATÉRALE DES
D'EFFONDRENENT
DANS LES MINES Par M. VILLOT, inspecteur général des mines.
Dans une note insérée à la ete livraison des Annales des mines pour l'année 1888, M. Primat, ingénieur des mines à Saint-Étienne, a fait connaître les phénomènes qui ont accompagné la chute brusque d'une partie du toit de la couche des Littes dans la concession de Montrambert, le 13 janvier 1888. Ils ont été caractérisés par la sourde détonation entendue en même temps dans la mine
et à l'extérieur, les secousses ondulatoires qui la suivirent immédiatement et qui se produisirent en des points éloignés jusqu'à 2.500 mètres de l'éboulement, faisant croire à un tremblement de terre. La conclusion, ayant un véritable intérêt scientifique, qu'on en déduit, c'est qu'il n'est pas nécessaire, quand de véritables tremblements de terre ont lieu, de supposer le siège initial des mouvements superficiels constatés, très étendu, ni très éloigné de la surface. Dans l'espèce, M. Primat fait voir que la chute du toit de la couche des Littes s'est faite sur une surface d'un demi-hectare au plus, que son am-
plitude maxima en verticale paraît avoir été de 50 à