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DES LAMPES DE SU' RETÉ.
NOTE SUR DIVERS SYSTÈMES DE FERMETURE
du verrou de fermeture par un fluide quelconque, comprimé ou raréfié. C'est à la fin de l'année 1884 (*), aux mines de Douchy (Nord), qu'a été faite la première application pratique de ce système, en choisissant comme agent l'eau sous pression. Dans la disposition adoptée à Douchy (voir Pl. XIII, /9g. 3 et 4), le verrou de fermeture est maintenu abaissé, c'est-à-dire dans la position d'ouverture, par un ressort à boudin qui l'enveloppe; mais, lorsqu'il a été relevé, il est maintenu dans cette situation au moyen de butoirs constitués par les extrémités d'un tube manométrique Bourdon, soudé à la lampe en son milieu et communi-
quant avec l'extérieur par un conduit capillaire et courbe. Pour que la tige du verrou puisse descendre sous
l'action du ressort indiqué plus haut, il faut écarter les deux extrémités du tube manométrique. On y arrive en introduisant de l'eau sous pression à l'intérieur de ce tube par le petit conduit dont nous venons de parler. Une plaque de garde, soudée sous le réservoir de la lampe, ferme complètement la chambre dans laquelle est logé le tube manométrique ; elle est seulement percée
d'un petit trou permettant de pousser le verrou au moyen d'une broche qu'on y introduit, ce qui détermine la fermeture de la lampe. On comprend que l'accumulateur employé pour l'ouverture des lampes peut être quelconque. L'appareil qui a été adopté, se compose d'un récipient en fonte monté sur trois pieds métalliques (voir Pl. XIII, fig. 5), et au centre duquel est fixé un cylindre de bronze d'environ 3 centimètres de diamètre intérieur, dans lequel se meut un piston présentant sensiblement la même section et (*) Voir Comptes rendus mensuels de la Société de l'industrie minérale, avril et juin 1885, et le Génie civil, t. IV.
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dont la partie inférieure est munie d'un double cuir embouti. Ce cylindre reçoit à sa partie inférieure le tuyau liquide de refoulement destiné à amener aux lampes le
pression dès que l'on ouvre le robinet dont il est muni, et, à sa partie supérieure, un tuyau plongeant dans l'appale liquide que contient le récipient en fonte de remonte le piston, le vide se reil; par suite, lorsqu'on bronze, qui se remplit de liquide fait dans le cylindre en aussitôt que la partie inférieure de ce piston a dépassé la hauteur de l'orifice d'aspiration ; lorsqu'on l'abaisse, le liquide est chassé dans le conduit de refoulement et prêt à sortir sous pression dès qu'on ouvre le robinet qui est SOUS
adapté à ce conduit.
Cette pression est obtenue et réglée au moyen de disques en fonte ou en plomb, suspendus à des tiges
reliées à la crosse du piston, et dont le relèvement s'opère au moyen d'une vis terminée par un volant formant écrou et reposant sur une traverse fixée à la partie supé-
rieure de l'appareil.
Le tuyau de refoulement du liquide aboutit au centre d'une sorte de matrice sur laquelle vient s'appliquer le prolongement extérieur du tube manométrique de la lampe, perforé en cet endroit, et que l'on maintient solidement au moyen d'un levier articulé. D'après cette description, on comprend que l'ouverture des lampes s'opère avec une très grande rapidité. Au début de l'application du système, on a quelque peu tâtonné pour déterminer la pression d'ouverture la plus convenable. Si cette pression était trop faible, l'ouvrier pourrait à la rigueur ouvrir la lampe à l'aide d'une petite seringue ; il pourrait aussi, par un choc très brusque, déterminer un mouvement du tube manométrique suffisant pour faire tomber le verrou. On a d'abord employé des lampes s'ouvrant sous une pression de 25 kilogrammes par centimètre carré et l'on est monté