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On aura de même, sur rampe égale, pour une autre machine T'
(5 + i) (7t' +
On en déduit pour le rapport des poids remorqués Pi
T
7c (5 + i)
(5 + i)
Entre les limites i =
5 et i
T' -
5, pour laquelle
7C
il
DES CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT BELGE.
SERVICE DU MATÉRIEL ET DE LA TRACTION
P;, supposé moindre que P, est nul, limites qui sont donc celles que nous avons à considérer, le rapport des charges
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par 1,40; il y a donc une augmentation de 40 p. 100. Le tableau des charges n'indique qu'une augmentation de 9 p. 100. Si l'on compare au contraire des types peu différents par le diamètre de leurs roues motrices, comme le type 25 et le type 28, on trouve que l'augmentation théorique du rapport des charges sur rampe de zéro et sur rampe de 16, concorde, à moins de 1 p. 100 près de la valeur du rapport, avec l'augmentation déduite du tableau des charges limites. Tous les résultats précédents ont en effet été obtenus avec un effort de traction supposé constant quelle que soit
va constamment en croissant, à la condition que l'on T T' Cette condition est aussi celle qui est né7; cessaire, pour que ce rapport reste supérieur à 1 dans
la rampe ; en réalité, cet effort, calculé dans le tableau
l'intervalle en question, si on suppose qu'il l'est à l'origine.
admission plus forte, c'est-à-dire d'une variation du coefficient 0,65. Cet effet est surtout sensible pour les machines à roues couplées de 2 mètres, qui marchent normalement avec une faible admission ; en sorte qu'en pratique, pour ces machines, la valeur de T' dans le déno-
ait> 7C
Or si l'on calcule la valeur de pour chacun des cinq 7C types de machines belges précédemment mentionnés, on trouve que ces valeurs vont en croissant dans le même ordre que l'effort moteur de ces machines, c'est-à-dire du type 1 au type 25. En évaluant les résistance des mécanismes à quinze fois le poids en tonnes des locomotives, suivant la formule adoptée au chemin de fer de Lyon, et en tenant compte dans 7C du poids des tenders, qui varie en ordre de marche de 21T,6 à 31T,5, on trouve pour ces valeurs les nombres respectifs : 41 49 65 73 82. Chaque catégorie est donc nettement séparée des autres au point de vue qui nous occupe, et si toutes les machines marchaient sur une rampe donnée avec la même vitesse, on serait fondé à dire que pour deux machines de types
distincts, le rapport croîtrait assez rapidement avec la Pi rampe. En comparant les types extrêmes 1 et 25, et en prenant pour unité la valeur de ce rapport sur la rampe o, sa valeur sur rampe de 16 millimètres est représentée
ci-dessus des dimensions des machines, d'après la formule 0,6Spd21 augmente avec la rampe par suite d'une D
,
minateur du rapport
Pi
sera notablement supérieure sur
rampe de 16 à ce qu'elle est en palier ; l'augmentation du rapport peut donc parfaitement se réduire à 9 p. 100, au lieu d'être de 40 p. 100 comme on le trouve en laissant T` une valeur constante. La diminution relativement moins rapide des charges que peuvent traîner sur rampes les fortes machines, mon-
tre l'intérêt qu'on a à employer exclusivement celles-ci sur les sections accidentées. Si par exemple dix machines puissantes font en palier le même service que vingt au-
tres, sur une rampe qui porterait à quarante le nombre nécessaire de ces dernières, le nombre des premières ne sera pas exactement doublé ; il ne sera que de dix-huit ou de dix-neuf.