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SERVICE DU MATÉRIEL ET DE LA TRACTION
bonne qualité, et sont garantis pour quatre ans. Les bandages sont placés sur les roues avec un serrage de 1 millimètre par mètre de diamètre. Le calage des roues et des manivelles sur les essieux se fait sous une pression d'au moins 80.000 kilogrammes. On les munit ensuite de clavettes en acier bien dressées, remplissant parfaitement les rainures, et chassées au refus d'un marteau de 7 kilogrammes. Les manivelles d'une même paire de roues sont placées rigoureusement d'équerre, et les bandages sont fixés sur les corps de roues par des vis qui traversent ces derniers. Boîtes à huile.
Les boîtes à huile se font en fonte pré-
sentant dans sa cassure un grain serré et régulier avec arrachement ; la fonte de moulage doit être à la fois douce et
tenace, facile à entamer à la lime et au burin. Elle doit être exempte de gerçures, soufflures, lèvres baveuses, flaches ou autres défauts susceptibles d'altérer la résistance ou la netteté des formes. Il n'est admis sur les épaisseurs indiquées aux plans qu'une tolérance de 1 mètre en plus ou en moins. On emploie exclusivement pour le matériel roulant des
boîtes à huile d'une seule pièce, étudiées en 1883, qui ont diminué de beaucoup le nombre des bris et des échauf-
fements. Leur graissage se fait tous les huit mois seulement avec un mélange d'huile russe dégroudonnée d'huile végétale, celle-ci étant au plus dans la proportion de 30 p. 100. Ces boîtes peuvent se visiter facilement sans soulever le véhicule : aussi a-t-on porté à deux ans le délai de levage périodique, qui était auparavant d'un
DES CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT BELGE.
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voie : on sait que ce rayon est indépendant de la courbure de la voie. On préfère ce. système à celui des trucs américains, pour le passage en vitesse dans les courbes, mais on a reconnu nécessaire de prendre quelques précautions pour en assurer le bon fonctionnement, car la pression
seule du bandage contre le rail modifie la direction de l'essieu. C'est ainsi que la surélévation à l'entrée en courbe
doit être répartie sur une longueur de voie assez grande pour que cette surélévation ne dépasse pas 1 millimètre par mètre de longueur de raccordement parabolique ou
autre. Un balancier transversal réunit les centres des balanciers longitudinaux d'avant, d'un côté à l'autre de la machine, de manière à ce qu'il n'y ait de surcharge sur aucune des roues porteuses à l'entrée et à la sortie des courbes ; c'est sur ce balancier que prend appui la traverse d'avant. On a réuni par un semblable balancier les ressorts des roues du troisième essieu de la machine à marchandises pour fortes 1.;ampes (lig . 10, P1. V) ; et d'autres ayant été placés de chaque côté de la machine entre les roues motrices et les roues couplées d'avant, on a réalisé ainsi l'application complète des balanciers aux machines d'un nombre impair d'essieux. Ce système adonné d'excellents résultats pour la stabilité, et on place en général autant de balanciers qu'il est possible. Les coussinets se font en bronze, et fréquemment aussi en métal blanc coulé dans les boîtes ; ce métal contient Cu 0,84. La forte proSn 36,66 Pb 40 Sb 22,50 portion de plomb fait que le métal, trop mou, s'use rapidement; mais on peut se dispenser d'aléser les coussinets. Quand ils sont en bronze, on les fait souvent, après alésage,
an. Les essieux porteurs des locomotives à grande vitesse sont munis de boîtes à guides cylindriques, analogues aux boîtes Roy. Le rayon .de courbure des guides est calculé
tourner mécaniquement autour de la fusée de l'essieu, en interposant un peu de sable fin entre les deux corps
de façon que l'essieu reste toujours normal à l'axe de la
pratique réduit beaucoup les échauffements.
frottants ;
l'intérieur du coussinet prend ainsi, avant
d'entrer en service, la forme exacte de la fusée, et cette