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342 APPAREILS EMPLOYÉS DANS LES MINÉS ALLEMANDES
EN VUE DE PRÉVENIR LES ACCIDENTS.
manoeuvre identique à celle qu'ils sont habitués à faire
bobines, sans que les pièces de la recette subissent le moindre déplacement. Ce n'est que dans le cas où la cage viendrait trop violemment frapper la recette, que
avec les anciens systèmes de taquets, fonctionne au Mansfeld depuis le mois de novembre 1888, d'après le témoignage de M. Leuschner, ingénieur en chef au corps des mines, à Eisleben (Mansfeld). Cet ingénieur certifiait, le 2.0 janvier 1889, que « dès le jour de la mise en service, le fonctionnement en avait toujours été sûr, aisé et irréprochable. » Il faisait également l'éloge « de la solidité de sa construction et de la facilité de son emploi. »
les ressorts entrent en jeu. Un filet Q en fil de fer, attaché aux poutres A, empêche les chutes de personnel ou d'ou-
tils dans le puits entre les pièces P. Les écrous E ont pour objet de permettre, lors du montage, de comprimer suffisamment les ressorts R pour que l'on puisse poser les pièces I.
2° Cadres de recette. Un modèle de ce genre de Recette à cadre élastique. recette a été exposé par la direction des mines de Sarre-
bruck. Ce système est appliqué à la recette inférieure d'extraction du puits Krug n° 1 de la mine von der Heydt.
La partie du puits située au-dessous de cette recette ne sert qu'a l'aérage. On avait d'abord employé une sorte de grillage en bois pour supporter la cage d'extraction ce niveau. Mais l'usure inégale du bois empêchait le mécanicien de régler exactement la descente de la cage, et l'on dut substituer le fer au bois ; mais, à cause de la rigidité des poutres en fer, il fallut recourir à l'emploi de ressorts comme l'indiquent les fig. 9 et 10 de la Pl. VIII. Ces ressorts R sont fixés par les boulons G, munis des écrous E, aux deux poutres en bois A qui pénètrent dans la maçon-
nerie du puits. Les ressorts supportent les pièces proprement dites P du réseau métallique, dont le déplacement est limité à la partie supérieure par les poutres I, fixées par des boulons aux guidages du puits. La tension de chaque ressort est de 1.000 kilogrammes. Comme il y a dix ressorts pour chaque compartiment du puits, on voit que l'effort de 3.000 kilogrammes, que le poids de la cage
supposée chargée fait supporter aux ressorts, permet d'exécuter les manoeuvres d'introduction et de sortie des
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3° Portes de sûreté des recettes. Portes de sûreté, système Dreikaus.
Les portes de sûreté,
système Dreikaus, employées à la fosse Hibernia, près de Gelsenkirchen, se composent de barrières que des leviers réunissent à des étriers, ceux-ci tournent chacun autour d'un axe horizontal et viennent se placer sous la cage au moment on la barrière est ouverte. Tant que ces étriers occupent cette position, c'est-à-dire tant que les portes sont ouvertes, la descente de la cage est impossible. On voit donc que le moulineur est obligé de fermer les portes avant de laisser descendre la cage qui obstrue momentanément l'orifice du puits. Portes de sûreté de Wilhelmine Victoria. Les portes, employées à la fosse Wilhelmine Victoria, près de Gelsenkirchen, jouissent des mêmes propriétés, non seulement quand la cage part du repos pour descendre, mais encore quand elle est sur le point de remonter, tandis que la disposition précédente n'est efficace que pour une cage descendante. Elles sont représentées (Pl. VIII) par les
11 à 17, que j'emprunte au croquis explicatif qui accompagnait le modèle exposé. La cage, en s'élevant dans le puits, soulève au moyen de la saillie k le loquet f qui ne fig.
s'oppose plus dès lors au passage de la saillie d de la pièce a. Les deux pièces a et b sont d'ailleurs reliées entre l'orne XVII, 1890.