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556 NOTES SUR L'INDUSTRIE DE L'OR ET DU PLATINE
vailler dans l'eau jusqu'à la ceinture ; ailleurs, ils ont enlever une couche importante de stérile avant d'arriver aux couches aurifères. Aussi peut-on voir le prix de marchandage varier dans une même région de 1',45 à1`,70
pour 1 gramme de poudre d'or. Au centre des installations de starateli, habite en géné. ral un surveillant, agent du propriétaire du sol. Seul ou assisté de un ou plusieurs aides, il est chargé d'une région souvent très étendue. Il doit veiller à ce que l'or ne soit pas frauduleusement vendu par les orpailleurs ; il reçoit la poudre d'or que produisent les différents chan. tiers, il la pèse et il paie ce qu'il revient à chaque chantier.
Chaque semaine, les surveillants apportent l'or au comptoir du propriétaire du district et remportent avec
eux l'argent nécessaire au paiement des
orpailleurs.
D'autres fois ces transports, qui sont toujours périlleux à travers les routes des forêts peu fréquentées, sont faits par des agents spéciaux. Au comptoir, on pèse de nouveau l'or que l'on reçoit avant et après l'avoir soumis à une distillation dans un petit fourneau afin de s'assurer que les orpailleurs ont fait disparaître eux-mêmes toute trace de mercure. Au village de Vols chanka, le surveillant touche un traitement de 172 francs par mois ; il a deux aides et son service s'étend sur une longueur de 60 kilomètres. Des considérations précédentes, on peut conclure, en résumé, que les propriétaires de l'Oural trouvent, dans
DANS L'OURAL.
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part de ce qu'ils évitent les vols, compense l'augmentation du prix de revient (*).
Le résultat pratique intéressant des conditions économiques que nous avons essayé d'analyser est la teneur minima au-dessous de laquelle l'exploitation des gisements aurifères ou platinifères n'est plus rémunératrice. Il faut distinguer les gisements primitifs et les gisements alluvionnaires
Il n'est guère avantageux d'exploiter les quartz aurifères qui tiennent moins de 10 grammes à la tonne. Quant aux alluvions on arrive à les traiter avantageusement lorsqu'elles tiennent Ogr,540 à Ogr,676 à la tonne. On a toujours recours aux orpailleurs volontaires pour les exploitations des placers les moins riches (**). Il est bien évident, d'ailleurs, que dans l'évaluation de () Il est intéressant de constater qu'une organisation du travail analogue à celle des starateli se manifeste dans l'Oural toutes les fois que les conditions techniques le permettent.
Nous citerons les charbonniers, qui alimentent de combustible les usines à fer ou à cuivre, et les ouvriers des mines à ciel ouvert, dont l'exploitation n'exige aucune installation mécanique importante.
Les premiers se chargent de faire les coupes dans les forêts, de fabriquer le charbon de bois et de le transporter avec des chevaux qui leur appartiennent. Le salaire qui leur est payé se calcule d'après les quantités fournies en tenant compte du prix
l'exploi-
de l'avoine, du foin et du blé durant leur travail. A la mine de fer de Nijni-Taguil, qui s'exploite par gradins. 'droits à ciel ouvert, les mineurs, travaillant à la tache, s'organisent en ateliers familiaux aux divers points qui leur sont fixés par l'ingénieur. Un chantier se compose' d'une ou deux farpilles;.
tation des alluvions aurifères aux orpailleurs volontaires qu'a les exploiter directement. Les gisements riches sur lesquels ils sont amenés à faire des installations importantes sont en effet des exceptions ; et encore n'est-il pas
les femmes conduisent des chars, traînés par des chevaux appartenant à la famille, et transportent les stériles et le minerai. l**) En Sibérie, par suite du Manque absolu de tout moyen da
la plupart des cas, plus d'avantages à confier
prouvé que la plus grande production résultant d'une part d'appareils de lavage plus perfectionnés et d'autre
on doit livrer le minerai en tas en dehors de la mine, après avoir séparé les stériles et les minerais riches en cuivre. Les hommes abattent le minerai, les enfants les aident à les trier,
connnunic,ation, les conditions du travail sont telles qu'on ne Peut pas exploiter avantageusement les alluvions auriCeres audissous d'une teneur de 5 grammes à la tonne.