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558 NOTES SUR L'INDUSTRIE DE L'OR ET DU PLATINE
la teneur minima, au-dessous de laquelle on ne peut pas descendre, il faut tenir compte des conditions particulières relatives au gisement particulier que l'on se propose d'exploiter : épaisseur de la couche stérile à traver-
ser ou à enlever et puissance de la couche productive, Pour citer des chiffres, nous dirons que l'on a exploité avantageusement à Bérézowsk des alluvions tenant 0gr,60
d'or à la tonne ; l'épaisseur des stériles était 2m,10
DANS L'OURAL.
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buses. Dans les deux cas, il se compose d'un caisson de débourbage et d'une table de lavage inclinée. L'auge employée pour les graviers est constituée par une caisse rectangulaire ouverte par le haut et à une des extrémités. Le caisson de débourbage À est recouvert
d'une planche percée ou d'une tôle perforée formant crible ; l'ouverture des trous est de 1 à 2 centimètres.
2'1,80 et la puissance de la couche aurifère variait entre Im,70 et 2111,15. Une autre circonstance, qui peut faire
Le fond de l'auge incliné formant table de lavage est séparé du caisson par un seuil en bois de 5 à 6 centimètres
varier la teneur minima permettant d'exploiter, est le manque d'eau près du gisement, ce qui rend impossible le traitement du minerai sur place. A. Bogoslowsk et
créent des ressauts au courant d'eau entraînant les
dans des conditions de travail particulièrement coûteuses puisqu'il faut transporter les alluvions à 2 kilomètres des placers, on ne peut extraire avantageusement des mine-
rais d'une teneur de 1gr,30 d'une couche puissante de 0111,70 à Im,40 que si l'épaisseur des stériles qui la surmonte est inférieure à 4 mètres. Les alluvions platinifères sont pauvres quand elles con-
tiennent moins de 3 grammes de platine à la tonne ; on considère comme riches des minerais qui tiennent plus de 12 grammes de platine à la tonne. Les orpailleurs volontaires traitent avec profit des minerais tenant 2gr,6 de platine à la tonne. § III. PROCÉDÉS D'EXPLOITATION DES ORPAILLEURS VOLONTAIRES OU STARATELI.
Les orpailleurs volontaires se servent tous pour
l'or des alluvions, d'un appareil de lavage très l'auge sibérienne ou stanock. Cet appareil (Pl. XI,
fig.
retirer simple,
2 et 3) est un peu différent sui-
vant que l'on a à passer des graviers ou des terres
argi.
de hauteur. Deux ou trois seuils sur le fond incliné sables.
Pour les terres argileuses (Pl. XI, fig. 3) le caisson seul diffère,
il n'est pas recouvert d'un crible, mais divisé
transversalement par une planche qui ne descend pas jusqu'au fond du caisson. Les mottes sont écrasées entre cette planche et le fond de la caisse et désagrégées par l'eau.
Le mode de travail consiste à jeter le tout venant sur le crible. On fait passer les terres en les agitant à l'aide d'un petit râble à long manche ; on rejette les cailloux qui restent, aussitôt qu'ils sont bien levés. Les matières qui ont passé sont entraînées par le courant, les parties
lourdes se déposent et sont arrêtées par les tassaux. L'ouvrier râble également sur la table inclinée remontant
constamment les parties lourdes contre le courant. On recueille l'or soit directement soit en amalgamant sur la table et distillant l'amalgame formé. On traite à la fois 240 kilogrammes d'alluvions sur les
auges, et la perte est estimée à O',016 pour 100 kilogrammes de minerai.
La consommation d'eau n'entre que très rarement en ligne de compte. On trouve toujours au voisinage des exploitations des ruisseaux, des rivières ou des étangs qui la fournissent en abondance.