Annales des Mines (1891, série 8, volume 19) [Image 44]

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EN ANGLETERRE, ITALIE ET BELGIQUE.

INSTITUTIONS DE PRÉVOYANCE

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jusqu'à concurrence de 1.250 francs. De plus, la société a droit aux services de certains agents de la Trésorerie,

secours de maladie, le district les frais de funérailles,

situation financière au point de vue de la mortalité, aux publics valuers (évaluateurs publics).

.ginaux de l'Unité de Manchester ( Manchester Unity

les public auditors , ou vérificateurs publics pour la vérification de ses comptes et, pour l'évaluation de sa Par contre, la société enregistrée est tenue : d'avoir toujours un « registered office)) ou domicile légal inscrit au registre ; de faire vérifier ses comptes, soit par un vérificateur public, soit par deux sociétaires, tous les ans au moins ; d'envoyer au Begistrar un return ou bilan annuel dont la forme est fixée par l'administration, de présenter tous les cinq ans au Registrar un relevé de la maladie et de la mortalité éprouvées par la société; de faire évaluer tous les cinq ans au moins sa situation

frais de voyage, les secours aux veuves et aux

orphelins.x

Lesprincipales sociétés affiliées, celle des Ori.odd fellows) et .celle de l'ancien Ordre des forestiers order of foresters) comprennent, à elles deux, d'un million de sociétaires répandus dans le Royaume-

Uni, dans ses colonies et à l'étranger, principalement .ux États-Unis. Les fonds de chacune des deux sociétés peuvent être évalués à près de cent millions. Les Friendly Societies sont administrées rarement par es membres honoraires, souvent par un conseil d'admiaistration composé de membres honoraires et de membres artieipants, souvent aussi par les membres participants çeuls.

financière.

Le nombre des Friendly Societies est considérable en Angleterre. M. Malcolm Ludlow, le Registrar en chef, l'estime à environ vingt-sept mille. Mais ce chiffre ne

représente pas autant de sociétés isolées. Les Friendly Societies au contraire forment généralement de vastes fédérations, se subdivisant en un grand nombre de branches. Elles portent alors, le plus souvent, le nom de

les

Les cotisations sont mensuelles ou hebdomadaires. Depuis la loi de 1875, à part le placement qui ne repose ue sur la garantie individuelle ( et encore faut-il en

excepter les petits prêts faits aux sociétaires), tous les

4lacements sont permis aux Friendly Societies. Les plaeffluents entre les mains des « National debt commissionners »

sociétés

affiliées « Affiliated Societies ».

L'organisation de ces sociétés affiliées parait dériver de la franc-maçonnerie. Les corps qui composent la fédération sont généralement désignés par le mot loges

(lodge). La réunion de quelques loges constitue le district, et l'ensemble des districts forme la société.

Cette

organisation à deux degrés, le district et la loge,

ont l'avantage de leur assurer un intérêt

fixe

e 3,04 p. 100. Les sociétés bien administrées préfèrent e depôt, mais beaucoup de petites sociétés, arrêtées par les formalités qu'il exige ou désirant pouvoir retirer plus ,acilement leurs fonds, les versent dans les caisses emploient en achats de titres de rentes, it-ild,'aépetairognns

et d'obligations. d'obligations.les D'autres, profitant du droit Illimité d'acquérir des immeubles, achètent des pro-

est

presque indispensable lorsque la fédération atteint une

certaine importance, surtout lorsqu'elle s'étend dans toutes les parties du monde, comme le font quelques sociétés anglaises. Le plus souvent la loge paie les

6. Tracte. Unions. Trade-Union

- Une loi de 1876 définit ainsi la

« Toute coalition temporaire ou permanente

ayant pour but

soit de régler les rapports entre ouvriers