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154 DANGERS DE L'EMPLOI DES BOULONS A CHARNIÈRE
Dans les intervalles et au voisinage des boulons supérieurs, qui n'ont pas été cassés, le rebord de l'anneau de fonte présentait des traces parfaitement nettes de frottement, indiquant de la manière la plus évidente que le couvercle avait glissé, par suite de la déformation qu'il subissait sous l'action de la pression interne de la vapeur, entre ce rebord et les écrous qui le tenaient appliqué contre lui. Des essais de résistance, exécutés par M. l'Ingénieur des mines Oppermann, ont démontré que le métal du couvercle et celui des boulons étaient de bonne qualité. Il ne semble pas non plus qu'il y ait eu excès de pression. L'accident doit donc être attribué à un vice de construction. Tout d'abord, l'épaisseur de 15 millimètres donnée au couvercle avait pu suffire, parce que son bord était invariablement maintenu par les soixante-quatre boulons qui le traversaient. Mais, quand ensuite ces boulons ont été remplacés par seize autres n'agissant plus que par la pression de leurs écrous, l'obturateur a pu se déformer, grâce au glissement de son bord au-dessous d'eux, glissement accusé par les traces qu'il a laissées sur la surface annulaire de la virole de fonte qui terminait le récipient. Il est à remarquer, en outre , que les boulons d'assemblage étaient insuffisants, non seulement comme
nombre, mais encore comme diamètre. Sous la seule influence de la pression intérieure, sans tenir compte du serrage et en supposant les efforts également répartis, ils devaient travailler à raison de 18kg,7 par millimètre le carré sous la pression de 4 kilogrammes indiquée par timbre, et à raison de 10kg,5 sous celle de 2kg,250 qui existait au moment de l'accident. C'était évidemment exagéré. Dès lors, il est facile de comprendre comment les choses
se sont passées. Les écrous du haut et ceux du bas étant les moins serrés, parce que c'étaient ceux dont la Ina' c00 noeuvre s'opérait le moins commodément, le bord du
POUR MAINTENIR LES
OBTURATEURS AMOVIBLES.
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verde a glissé au-dessous d'eux, en raison de sa tendance à la déformation, et l'obturateur s'est bombé dans un plan diamétral vertical. Cela étant, les boulons latéraux ont eu à supporter des efforts plus considérables et inégalement répartis, auxquels ils ont été incapables de résister ; ils se sont rompus et leur rupture a eu pour conséquence la projection du couvercle. Cette fois encore, la disposition à charnière des boulons d'attache a joué un rôle considérable dans l'accident. Accident du 24 septembre 1890.
de MM. Xeittinger et
Fabrique d'indiennes
C", à Amireville-la-Mivoie (SeineInférieure). - Le récipient dont il s'agit est connu sous le nom de boîte à vaporiser les tissus, ou de boîte à fixer. Sa forme rappelle celle d'une maison, c'est-à-dire qu'il comprend une capacité parallélipipédique à arêtes horizontales et à section droite rectangulaire, surmontée d'un faite (fig. 8 et 9, Pl. IV). Il est en tôle de fer et renforcé l'extérieur par une double armature du même métal. A sa partie antérieure, il présente une ouverture rectangulaire de 1'1,44 sur 1m,77, destinée à recevoir une porte mobile suspendue à un galet qui roule sur un double rail établi au-dessus, Cette porte est formée d'une simple feuille plane de tôle de 9 millimètres d'épaisseur, renforcée par deux armatures horizontales en fer à T (fig. 10, '1. IV) et entourée d'un rebord constitué par une cornière (fig. il, Pl. IV), lequel est destiné à s'enfoncer dans une amure garnie d'une bande de caoutchouc qui entoure orifice rectangulaire de l'appareil (lig. 12, PI. IV). Le oint ainsi formé est serré au moyen de dix-huit boulons lésignés par les ouvriers sous le nom d'oreillons; les tiges le ces boulons sont mobiles autour de charnières fixées ,tir le bord de l'ouverture du récipient (fig. 13, Pl. IV), et euirlgdaegecpodratnes. des échancrures ménagées sur le pour-