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LES SALINES ET LES PUITS DE FEU
le mouvement de sonnette fait descendre la cloche, et au moment du tirage celle-ci, avec les griffes ou les boules de la tige, forme pince ou étau. Trois outils (fig. 2, 7, 8) sont munis de ressorts en lames de bambou. Quand on descend l'instrument, une ficelle ferme le ressort; au moment où les crochets ont
saisi quelque chose, on tire la cordelette fermant le ressort, celui-ci s'ouvre, s'applique aux parois, d'une part formant pince avec les griffes pour retenir le corps saisi,
d'autre part maintenant au milieu du trou de sonde la tige de l'instrument. Les outils fig. 2 à 8 sont tous des pics à tiges armées de crochets dont la tranche supérieure est un couteau.
Ce sont eux qui vont retirer les courroies en lanières de bambou ; si, par suite d'entortillement, la résistance est trop considérable, les couteaux coupent à travers les lanières et le dégagement se fait par morceaux. Celui de la fig. 3 est un des plus employés, celui de la fig. 5 sert surtout pour les détritus de chanvre ou de bambou réduits en filasse. On le fait très petit pour aller dégager autour des tiges d'instruments. Celui de la fig. 8, avec la pince fig. extraire le bambou-puiseur.
9,
est surtout employé pour
Les pinces fig. 9, 10, '11, 15 vont tirer les lanières brisées, leurs baguettes font pinces par leur propre poids. La pince fig. 12 sert pour les détritus mêlés de boue ; elle a besoin du secours de l'anneau fig. 13 dans lequel s'engage sa tige et qui vient au moment voulu fermer les crochets. Un autre instrument pour les boues filamenteuses est la pince fig. 14 dont les deux bras sont creusés en demicylindres ; ils s'enfoncent dans les boues et se resserrent ensuite par l'action de la coulisse placée sur sa tige. Enfin, dans les cas extrêmes, lorsque des détritus for-
ment des amalgames où ne pénètrent ni crochets ni
DE LA PROVINCE DU SE-TCHOAN.
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pinces, les Chinois ont inventé la pièce fig. 16 beaucoup plus lourde que les autres. Sa tête, en forme de carotte longue, a des crochets dans tous les sens. On la fait pé-
nétrer par percussion tournante, et elle finit bien par ramener quelque chose.
Les instruments fig.
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en tuile dentée,
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en pelle
en langue de tigre, 21 en pelle courbe, 23 en demi-cercle denté, servent à roder le trou de droite,
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Sonde 'pour dégager les tiges
la serpe fig. 19, qui est à angle droit sur sa tige, vient ensuite pour redresser lés tiges des instruments à retirer, tout en grattant si
besoin est.
Si rien ne réussit pour -redresser la tige à saisir, la 150 livres courbe la tige par percussion afin d'essayer de la prendre 'avec des cromasse fig. 22 du poids de
chets.
L'outil fig. 24, comme ceux des fig. 3, 4, 5, sert à retirer les sondes encore garnies de leur coulisse; si cela échoue, le double couteau courbé de la pointe brise cette coulisse on emploie alors le tire-sonde fig. 25 dont la tête en bois est entaillée de coches. Cet outil sert pour tous les instruments lourds, tandis que le tire-outil fig. 26, avec ses houles également en bois, va prendre les tiges des instruments plus légers.
Pour briser les cailloux, on trouve les outils fig. 27, 31, 32, quand ils sont au fond du puits ; fig. 29 et 30 quand ils sont arrêtés au milieu du puits. Pour arrondir le trou de sonde et rectifier la verticale, les Chinois ont une sorte de cuiller en couteau (fig. 28), et une lime à quatre faces (fig. 33). Tels
tains
sont les outils généralement employés ; dans cer-
cas spéciaux, le contremaître en fait exécuter d'autres ; mais vu la routine chinoise, c'est un cas très
rare.
Lorsqu'un puits est engorgé, il faut voir les ouvriers