Annales des Mines (1891, série 8, volume 19) [Image 305]

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DE LA COMPAGNIE DE L'OUEST.

NOUVEAUX ORDRES GÉNÉRAUX

et de plus : M' la partie du poids de la machine qui porte sur les essieux moteurs et dont il y a lieu de tenir compte dans la marche à contre-vapeur, si la machine n'a pas de frein ; p, la partie du poidsIdu train proprement dit qui est enrayable.

Il nous faut d'abord évaluer l'action retardatrice que peut fournir l'emploi de la contre-vapeur. Nous estimons que l'on peut admettre que cette action équivaut à l'enrayement de tout le poids M' adhérent de la machine, le coefficient d'adhérence étant supposé égal, comme nous l'avons dit précédemment, à 0,104. Il paraît admis en effet, aujourd'hui, que la contre-vapeur peut produire une résistance égale à 60 p. 100 de

l'effort de traction correspondant au même cran d'admission. D'autre part, les machines de la compagnie de l'Ouest sont construites de façon que l'effort maximum de traction qu'elles peuvent fournir soit égal au 1/6 du poids adhérent M'; il résulte de là que l'effort résistant maximum que l'on peut attendre de la contre-vapeur sera égal à M' 0,60 x0,10M', -6-

l'effet, dont nous n'avons pas tenu compte dans nos calculs, de l'action des freins pendant leur serrage. Nous opérerons en conséquence, comme si les roues motrices de la machine étaient pourvues de freins ma-

nuvrables à la main ou autrement. La machine et son tender ont, d'après ce qui précède, un poids enrayable égal à T, et le poids qu'il suffirait d'enrayer pour les maîtriser est égal à k(M T); il reste donc un poids enrayable disponible égal à 11F-1-Tk(M+ T),

qui suffira à maîtriser une portion Po du poids du train déterminée par la relation

pression de la vapeur dans la chaudière est à son maximum; s'il n'en était pas tout à fait ainsi, l'arrêt pourrait encore être obtenu dans le parcours voulu, car pour les machines le coefficient d'adhérence 0,10 est au-dessous fe4

de la vérité, et sa valeur pourrait être portée à 0,14, d'après M. Thoyot; enfin il ne faut pas perdre de vue

T - (M

= 11'

T),

de sorte qu'on pourra se borner à introduire dans le train proprement dit le nombre de véhicules à frein capables

de maîtriser un poids égal à P1 P0; il devra donc y avoir dans ce train proprement dit un poids enrayable pi déterminé par la relation p, =-

(

Pi

Pc.).

Le coefficient du freinage k, du train proprement dit, c'est-à-dire le rapport 1-3-1, sera donc

c'est-à-dire à l'adhérence de la machine, en supposant le coefficient d'adhérence ou de frottement égal à 0,10, et par suite sensiblement égal à celui (0,104) que nous avons adopté précédemment. Ce que nous venons de dire suppose, il est vrai, que la

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k=

k

k Po -

= k (.1

Remarquons que pour la même machine et pour le même train, c'est-à-dire pour M, M', T et P, constants, avec k, puisque kPo diminue quand k augmente.

Remarquons Remarquons encore que pour la même machine et pour des déclivités et des vitesses données, par suite pour la

même valeur de k, Po conserve aussi la même valeur, et qu'en conséquence k, augmente avec P1; si donc on veut