Annales des Mines (1891, série 8, volume 19) [Image 306]

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NOUVEAUX ORDRES GÉNÉRAUX

DE LA COMPAGNIE DE L'OUEST.

avoir la valeur maxima que peut prendre ki dans les conditions précitées et qui est celle qu'on devra adopter pour que le freinage soit suffisant dans tous les cas, on devra prendre pour P, la charge maxima que la machine peut

nous l'avons dit tout à l'heure, le poids enrayable qui se trouve dans le train proprement dit supposé complet. Pour que la dérive soit évitée dans l'hypothèse que nous envisageons, il faudra donc que p' ne soit pas inférieur à la valeur donnée par la relation

remorquer dans les conditions de vitesse et de profil

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auxquelles se rapporte la valeur de k que l'on aura considérée.

Le coefficient k déterminé comme il vient d'être dit, nous fera connaître la portion du poids du train proprement dit qui doit être enrayable pour que ce train, remorqué par sa machine, puisse être arrêté dans les conditions prévues ; mais il convient, en outre, que la portion enrayable du poids du train soit suffisante pour prévenir

les dérives qui pourraient se produire en cas de rupture d'attelage. On envisage ordinairement les deux cas de dérive qui correspondent à la rupture de l'attelage en avant ou en arrière du fourgon de tête ; ce dernier cas est le moins à redouter ; mais s'il se produit, c'est celui où il est le plus difficile de maîtriser la dérive, parce que le train proprement dit n'a perdu qu'un véhicule, et que ce véhicule est un frein. Soient p; et p',' les poids enrayables qu'il faudrait introduire dans le train pour éviter la dérive dans l'un et l'autre des deux cas que nous venons d'indiquer. En ce qui concerne le premier cas, on devrait prendre Pi

_h

k, étant le coefficient précédemment défini, c'est-à-dire la valeur de k pour Y---- O.

En ce qui concerne le second cas, si nous désignons par n- le poids du fourgon, le poids de la raine détachée du moteur sera,P, u, et cette rame ne renfermera plus qu'un poids enrayable égal à p'1 tr, p'1 étant, comme

Pi

d'où l'on tire

= r+ko(P1-)

ico

+(-1c0),

et par suite k

P`;

(

P,

Nous pouvons désigner par k, et k',1 les valeurs précé-

dentes de Pi et L. , k, désignant toujours la quantité L)

Pi et il résulte évidemment de ce qui précède que, pour parer

à toutes les éventualités, on devrait placer dans le train proprement dit un poids enrayable égal à la plus grande des quantités p p' c'est-à-dire adopter pour le coefficient de freinage du train proprement dit la plus grande

des quantités k

g.

On peut renverser le problème que nous venons de résoudre, en le posant sous la forme suivante, que nous emploierons de préférence dans les applications

Quelle doit être la charge maxima ou le poids maximum P, d'un train proprement dit qui renferme un poids enrayable p pour que, d'une part, il puisse être arrêté dans les conditions que nous avons déterminées et pour que, d'autre part,. il ne soit pas exposé à l'un ou l'autre des deux genres de dérive que nous avons indiqués ? Les valeurs de P, qui répondent à ces trois cas s'obtiendront en renversant les relations précédentes, faisant p'1 et p'; égaux à p, et en remplaçant P, par