Annales des Mines (1891, série 8, volume 19) [Image 319]

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NOUVEAUX ORDRES GÉNÉRAUX

DE LA COMPAGNIE DE L'OUEST.

dans la même mesure à la condition Ni, < N" et à obtenir

prévu sur les déclivités égales ou inférieures à 0,010 pour lesquelles l'expérience a montré que le freinage

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pour tous les cas le freinage au 1/4. Toutes ces modifications aux propositions primitives de la compagnie ont été arrêtées d'accord avec elle, et elles ont été introduites dans le tableau de l'ordre de service définitivement approuvé par l'administration ; elles font disparaître les anomalies que nous avions signalées dans le tableau primitif et rendent les prescriptions du nouvel ordre de service d'une application beaucoup plus simple et plus sûre. Nous croyons devoir rappeler que le nouvel ordre général concernant le nombre des freins à placer dans les trains ne modifie les règles suivies antérieurement que sur des points de détail, et, généralement dans le sens d'un léger relèvement du freinage, en tant qu'il s'agit des déclivités au plus égales 'à 0,010. Pour les déclivités supérieures à 0,010, les nouvelles règles indiquent, en général, un moins grand nombre de freins que les anciennes, tout en satisfaisant aux conditions de la sécurité, ce qui montre que ces dernières étaient excessives. Maintenant on peut légitimement se demander ce que valent les formules mêmes que nous avons appliquées, quand elles dépendent de certains coefficients dont les valeurs sont peu certaines ou varient pour les circonstances exceptionnelles entre des limites très étendues, ainsi qu'il arrive pour le coefficient d'adhérence. Je n'hésite pas pour mon compte à penser que ces formules n'ont surtout qu'une valeur de comparaison. Par là j'entends que lorsque leur mérite a été sanctionné par l'expérience, dans un certain nombre de cas, on peut les appliquer avec confiance à des cas nouveaux. Or, ces formules indiquent que, pour les déclivités supérieures à 0,010, le freinage prévu par le nouvel ordre général est notablement plus fort relativement que celui

ancien, que l'on ne modifie pas, que l'on augmente plutôt,

était pratiquement suffisant. Dans ces conditions, j'estime que l'on doit admettre en toute confiance les freinages indiqués par le nouvel ordre général. D'après une prescription de ce nouvel ordre général, on doit toujours placer dans les trains munis du frein continu le nombre de freins à vis indiqué dans le tableau,

en vue de l'éventualité où le frein continu viendrait à cesser de fonctionner. On ne fait garder qn'un seul frein à vis quand le train ne contient pas plus de huit véhicules et deux freins, celui de tête et celui d'arrière, quand le train contient plus de huit véhicules.

Par suite, si le frein continu vient à cesser de fonctionner, le train n'aura généralement pas le nombre de freins à vis gardés suffisant pour pouvoir continuer à marcher aux vitesses prévues et il ne devra circuler qu'à une vitesse réduite, jusqu'au point où l'on pourra le pourvoir du nombre nécessaire de gardes-freins. Cette vitesse réduite est indiquée dans un tableau spé-

cial du nouvel ordre général et j'avais reconnu que les chiffres inscrits dans ce tableau assurent très convenablement la sécurité. Cette vérification est très simple ; elle consiste à examiner sur le tableau général qui donne le nombre des freins qui devraient être gardés, si un ou deux freins suffisent quand on suppose que le train ne marche pas à une vitesse supérieure à la vitesse réduite indiquée dans le tableau spécial dont nous venons de parler.

Le nouvel ordre général relatif aux freins contient en outre diverses dispositions que nous indiquerons rapidement.

La compagnie avait proposé primitivement de compter,