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634 D IVERSITÉ DE QUALITÉ DES MÉTAUX EMPLOYÉS Bandages de voitures el wagons. RÉSISTANCE ALLONGEMENT
NOMS
par millimèt
des compagnies
Ouest Orléans. Est Nord
.
.
Midi.
P.-L.-M. Etat
Essais de traction.
.
.
.
carré
pour 100 il la rupture
kilogr.
p. 100
55 60 52
18 18
Néant. Néant.
Néant. Néant.
45 50
18
OBSERVATIONS
Tolérance de 3 unités (R+A.)= constant. Striction, 45. B.+ S 7.105.
Tolérance, 2 unités.
20 18
Le Nord et le Midi n'attachent qu'une médiocre impor tance aux essais de traction ; cette manière de voir n'est pas complètement injustifiée ; la force limitée des ma chines de traction qu'on trouve répandues dans le commerce et les usines, de 25 à 50 tonnes, ne permet guère .d'essayer que des barreaux ayant de 1 à 2 et rarement .3 centimètres carrés, sections correspondant à des dia-
PAR LES COMPAGNIES DE CHEMINS DE FER.
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sibles, toutes les causes accidentelles tenant au mode d'essai en lui-même, celles résultant du manque d'accord
des divers opérateurs sur les éléments essentiels de l'essai, longueur des éprouvettes, leur diamètre, leur forme plus ou moins conique ou cylindrique, la disposition des têtes, le mode d'attache des barrettes à la machine, la vitesse plus ou moins grande de l'épreuve, toutes
conditions sur lesquelles un accord préalable serait nécessaire entre tous les intéressés, constructeurs et consommateurs, pour rendre comparatifs les résultats des essais et leur donner une certaine valeur au point de vue d'une spécification de qualité du métal. Toutefois, les chiffres indiqués ci-dessus précisent un certain desideratum de chaque compagnie pour le degré de dureté de son métal, dont on s'approche plus ou moins dans la pratique suivant les précautions prises dans le détail des essais.
19mm,7, qui ne constituent
Ce desideratum paraît notablement différent suivant
qu'une très faible partie de la section du bandage qui atteint de 70 à 80 centimètres carrés et plus : la partie du .métal essayé atteint à peine 2 à 3 p. 100 de la totalité du produit. Suivant que cette partie est prise au coeur du bandage, près de la surface extérieure ou intérieure ayant -subi le contact du laminoir, ou des parois latérales dont les fibres se sont allongées librement en dehors de toute pression, les résultats peuvent être fort différents. Il n'est pas rare de trouver des variations de 5 à 10 kilogrammes dans les résistances à la rupture de barrettes prises ainsi sans fixation précise de leur origine, aux diverses régions d'un bandage. Dans ces conditions, des limites trop étroites, données comme absolues, aux ré-
les réseaux. A Orléans, on désire un métal à 60 kilogrammes de ré-
mètres de 1 Imm,3
15mm,9
sistances de rupture et d'élasticité et à l'allongement exposent à des erreurs sur la valeur réelle de l'acier et son degré moyen de dureté. Il faut joindre à cette cause majeure d'erreurs pos-
sistance, c'est-à-dire franchement dur, quoique non fragile, puisque en même temps on lui impose un allongement sensible de 18 p. 100; cette qualité paraît répondre parfaitement à l'emploi; un métal dur est nécessaire pour résister à l'usure au roulement et à l'écrasement sous les charges.
A Paris-Lyon, au contraire, on paraît avant tout craindre la fragilité, et on veut un métal doux, même extra-doux ; tous les procédés de fabrication peuvent réussir à le réaliser en prolongeant l'affinage ; mais en même temps le métal devient plus réfractaire, moins liquide; des soufflures et cavités intérieures non visibles sont plus à craindre et par suite les écrasements sous les charges deviennent plus fréquents. Entre ces deux limites, on trouve toutes les nuances