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NOTE SUR LES ÉLÉMENTS ET L'ENTRETIEN
DES VOIES FERRÉES EN ANGLETERRE.
constituer une amélioration, se transforme au contraire, au bout de peu de temps, en joint en .porte-à-faux plus. mauvais encore .que le joint ordinaire. Les remèdes les plus efficaces ont consisté jusqu'ici à. diminuer l'importance de l'usure en augmentant les surfaces, c'est-à-dire en employant des éclisses cornières ou embrassantes. Ce dernier type a été adopté sur le réseau du Midland, où probablement il n'a pas donné de résultats satisfaisants puisqu'on fait aujourd'hui l'essai d'une éclisse beaucoup plus simple, qui, dans la pensée des auteurs, permettrait un resserrage. Au Lancashire and Yorkshire lly., on a cru pouvoir diminuer le jeu des attaches en employant des écrous fen-
qu'en raison de la destruction mécanique, de l'écrase-ment du bois par le passage des trains. Mais il y a lieu de faire alors les mêmes observations que pour les rails d'acier : bien avant que la traversé soit mise hors de service par cette cause, les surfaces sur lesquelles sont placés les coussinets sont détériorées d'une manière intolérable. Après le passage de quelques trains, les coussinets prennent du jeu, par suite de la compression permanente du bois. La poussière et la boue s'introduisent dans le joint ; et bientôt le glissement du coussinet à chaque passage, produit une usure qui le fait descendre sur la tra-
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dus formant ressort sur la partie filetée du boulon. L'éclisse est d'ailleurs plate, et de forme très simple.
(Pl. II, fig. 3). Des essais de retournement de l'éclisse bout pour bout ont amené à bref délai sa rupture, comme. on pouvait s'y attendre (*). Ébranlement du coussinet; usure des entailles. - Passons maintenant à un autre joint : celui du coussinet et de la traverse. Au début, on n'avait pas à se préoccuper outre mesure de ce joint, car le séjour des traverses dans le ballast amenait à bref délai leur pourriture, et l'usure par les actions atmosphériques et organiques primait de loin l'usure mécanique. Depuis que l'on injecte à peu près universellement les. traverses au moyen de substances antiseptiques, la destruction organique est évitée ; les traversés durent cinq, six, sept années, et ne nécessitent un renouvellement
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(*) Il est intéressant de signaler à ce sujet que la voie Brunei, formée de rails en a sur longuerines et sans autre éclissage que la longuerine même, ne donne lieu à aucun choc au passage des joints.
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verse.
L'existence de ce glissement, ou au moins d'une forte
vibration, est décelée en certains endroits par ce fait que, aux points où la base du coussinet est entourée de boue, il y a entre cette couche de boue et la surface verticale qui limite la base du coussinet, un espace vide très net, de un ou plusieurs millimètres de large. Ces déplacements correspondent à un jeu de plus en plus marqué des attaches. Les tirefonds et les.. chevilles en fer élargissent leur logement; quant aux chevilles en bois, elles se cisaillent, ou sortent complètement de l'assemblage. On ne comprend d'ailleurs pas très bien quel est le rôle de ces dernières pièces ; et même il est probable que les ingénieurs sont assez embarrassés euxmêmes pour l'expliquer ; sur certaines portions de voie on a complètement négligé de placer les chevilles en bois, bien que les coussinets portent les ouvertures nécessaires ; sur d'autres parties, les chevilles sont tombées ou brisées presque partout. Lorsqu'on s'astreint à resserrer et à remplacer régu-
lièrement les chevilles en bois, on en consomme un nombre très considérable, sur lequel il nous a été impossible d'avoir aucun renseignement précis. Le coussinet