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LX FORMULE
D'EXPLOITATION DE M. CONSIDÈRE.
gnifiant. Ce chiffre dépend d'une foule de circonstances plus diverses ; mais en particulier, il dépend beaucoup prix de revient de la valeur de la marchandise, que du sauf pour les marpartiel du transport. C'est pourquoi, n'y a aucun chandises pondéreuses de faible valeur, il de revient. beaucoup de ce prix intérêt à se rapprocher si elle ne doit pas C'est pourquoi aussi, la recette nette, de chemin de être la préoccupation unique en matière considération fer, n'est pas non plus, tant s'en faut, une moins naturel, secondaire. Pour nous, rien ne nous parait ancien système naturel de en matière de tarifs, que cet les transl'Alsace-Lorraine, qui avait pour but de taxer abstraction faite de leur ports d'après leur prix de revient, vite renoncer. nature, et auquel ses inventeurs ont dû bien chemins et des Quant à l'exemple tiré des routes et
tous les voies navigables, sur lesquels on a supprimé faveur de péages, nous ne saurions le trouver probant en chemins de fer. Si, sur la suppression des péages sur les perçoit plus de les routes, les rues et les chemins on ne d'employés qu'il péages, avec raison, c'est que l'armée kilomètres, et faudrait sur un réseau de plus de 600.000 soumettre la circulales entraves auxquelles on devrait la charge tripleraient ou décupleraient tion, doubleraient, faire payer 1 au contripour le public, et qu'il vaut mieux sur ces voies. buable, que 2, 3 ou 10 à ceux qui circulent
la question est En ce qui concerne les voies navigables, fasse autorité. trop controversée pour que l'exemple it Avantages de la formule d'exploitation pourrait six termes, et simplification qu'elle M. Consi-
recevoir. - Différant autant des opinions de
s'étonner que nous. dère sur les prémisses, on pourra C'est que, fort soyons d'accord avec lui sur la conclusion. lié aux heureusement, l'emploi de sa formule n'est pas chemins opinions de l'auteur sur le rôle économique des
LA FORMULE D'EXPLOITATION DE M. CONSIDÈRE.
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de fer, et qu'elle se prête à des applications extrêmement variées. Avec des coefficients choisis d'une certaine manière, elle pousserait, en effet, à l'abaissement indéfini des tarifs. Mais on peut fort bien prendre des Coefficients qui ne poussent à cet abaissement que dans une mesure moindre ; pour mettre la formule en harmonie avec les idées que nous venons de développer , il suffit même. de
modifier légèrement ceux que propose l'auteur. Ainsi appliquée, la formule ne poussera pas l'exploitant à proposer les réductions qui, à notre avis, seraient inutiles, et elle conservera, sur toutes les formules connues jusqu'ici, l'avantage de ne pas mettre obstacle aux dégrèvements vraiment conformes à l'intérêt public.
Avant d'indiquer cette formule, M. Considère commence par établir que la question de la formule d'exploitation est le point capital dans la- détermination du régime des lignes à faible trafic. Du moment où on admet la construction de lignes exigeant un concours financier très important des pouvoirs publics, ces pouvoirs ne voudront jamais renoncer à toute participation dans les recettes. Or, de la règle adoptée pour le partage des recettes
entre le concessionnaire, d'une part, l'État et le département, d'autre part, dépendra toute l'orientation donnée par l'exploitant à son industrie. On peut, il est vrai, admettre le principe du partage de la recette nette, après vérification des dépenses réelles d'exploitation. Ce système nous parait très bon en théo-
rie, car nous venons d'exposer qu'inciter l'exploitant à développer la recette nette pour soulager les contribuables, c'est, en général, la manière la plus équitable d'organiser l'exploitation, sur une ligne qui ne couvre pas tous ses frais. La vérification des dépenses réelles ne nous parait, d'ailleurs, ni impraticable, ni même très difficile. Mais pour que ces dépenses n'atteignent pas un chiffre excessif, il faut les limiter par un maximum. Cela