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222 RAPPORT SUR LE 4 CONGRÈS INTERNATIONAL
DES CHEMINS DE FER.
plate-forme, de celle de la voie, du climat et enfin de la méthode d'entretien ; la composition des brigades aussi bien que l'étendue des cantonnements doit varier avec ces éléments.
a) « Tendance à la suppression des gardes spéciaux chargés de la visite, celle-ci étant confiée aux ouvriers des brigades d'entretien ordinaire de la voie; « Réduction du nombre des tournées à deux, parfois
A propos des systèmes de réfections de la voie, M. Tou-
même à une seule par jour, la première visite se faisant le matin soit au moment -de la reprise du travail des équipes d'entretien , soit sur quelques réseaux,
lon. a préconisé la méthode d'entretien en recherches qu'il croit bonne contrairement à l'opinion sinon nettement exprimée, du moins bien clairement sous-entendue dans le rapport de M. Bruneel. Elle lui parait plus rationnelle 'parce qu'elle fait porter la réparation sur les points les plus défectueux, plus économique parce que l'autre
système conduit à enlever des traverses et d'autres pièces qui auraient encore pu faire un long usage, enfin plus favorable à la stabilité de la voie toutes les fois que celle-ci nkxige pas de fréquentes réparations au même endroit. M. Toulon s'est contenté, d'ailleurs, de demander que l'on ne proscrivît pas le système des réfections en recherches. La discussion a porté principalement sur la question de savoir s'il convenait d'opérer le renouvellement entier de la voie par parties d'une certaine longueur, quelle que fût d'ailleurs cette longueur. M, Bricka a énergiquement soutenu le système d'entretien par revisions méthodiques
et a insisté pour que la résolution votée par la
section
constatât l'extension de ce système sur les réseaux europée,ns.
Conclusions. - Les conclusions adoptées par la première section après cet intéressant débat ont été votées parle Congrès en séance plénière dans les termes suivants:
I) Surveillance de la voie. - « Le Congrès constate que les règles dont s'inspire la majorité des administrations de chemins de fer pour l'organisation du service de surveillance de la voie proprement dite peuvent être libellées comme suit
,
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,
cc avant le passage du premier train de la journée ; la derMère visite ayant lieu, presque partout, au moment de la cessation du travail, et , très exceptionnellement, après le passage du dernier train ; « Suppression presque générale de toute surveillance de nuit de la voie proprement dite ; « Inutilité de toute surveillance spéciale du serrage des coins dans les voies établies en rails à coussinets.. »
2) Entretien de la voie. - « Le Congrès constate la tendance générale des administrations de chemins de (t
fer à adopter pour la composition des brigades un effectif moyen de quatre à six hommes. Il est en général calculé d'après la base d'un homme par kilomètre de ligne à double voie à trafic intense. Ce coefficient décroît avec l'importance du trafic et le poids des machines, et se réduit même, sur certaines lignes à trafic faible, à 0,33 d'homme par kilomètre.
Dans certains cas encore, la composition des brigades a pu être réduite à moins de quatre hommes, voire même à un cantonnier travaillant isolément. Le nombre des agents varie avec les circonstances et notamment avec le profil de la ligne, la composition des voies, la vitesse des trains, le poids des machines, « la nature du ballast , le climat et l'état de la plateforme. » 3) Réfections. - « Le Congrès constate que les deux
systèmes d'entretien de la voie par « revision méthodigue » ou « en recherche » assurent l'une et l'autre