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TARIFS. - FORMULE D'EXPLOITATION.
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CHEMINS DE FER D'INTÉRÊT LOCAL.
rapport de leurs prix de revient partiels de transport,
pas tant la distinction des avantages directs et indirects des chemins de fer, que l'évaluation de leur somme totale que nous rechercherons plus loin. M. Colson ne. peut pas se désintéresser comme nous de cette distinction, parce qu'à l'encontre de l'opinion générale, il réduit presque à néant l'importance des avantages indirects des chemins de fer. Il est, par conséquent, forcé d'admettre, comme valeur approximative de leur utilité totale, la valeur qu'il attribue à leurs avantages directs, et ses idées seraient convaincues d'erreur si cette valeur était évidemment disproportionnée aux effets constatés des chemins de fer.
c'est-à-dire à 3/2 environ. Cette condition est, dès maintenant, remplie pour toutes les lignes d'intérêt local, en ce qui concerne les voyageurs,
45. Économies de transport sur les petites lignes. -
Comme nous l'avons dit, il nous importe médiocrement d'en préciser la quotité, puisqu'à notre avis, elle ne représente que la moindre part de l'utilité des chemins de fer.
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Si M. Colson trouve insuffisante notre évaluation, en ce qui concerne les avantages directs des grands réseaux, il la déclare très exagérée pour le trafic qui se fait sur les petites lignes et même pour celui qu'elles développent sur les grands réseaux. Pour les transports qui se font sur les rails de l'embranchement, il fait observer, avec raison, que les camionnages occasionnent des dépenses dont il faut tenir compte, mais il n'a pas remarqué que nous l'avons fait, attendu que l'expéditeur fait entrer ces dépenses en ligne dans l'évaluation de la valeur du transport représentée par chaque ordonnée de la courbe de Dupuit qui nous a servi à faire notre démonstration. Nous n'insistons pas sur ce point, qui ne peut faire l'objet d'un doute après examen nouveau de notre étude. En conséquence, nous persistons à considérer comme mathématiquement démontrée la conclusion à laquelle nous sommes arrivé et qui est la suivante Le rapport de l'économie directe de transport à la recette brute est aussi élevé pour les chemins de fer d'intérêt local gué pour ,les grands réseaux, lorsque le rapport des tarifs appliqués sur les uns et les autres est égal au
et elle le sera, pour les marchandises, lorsque le tarif moyen ne dépassera pas 9 centimes. On ne peut douter qu'il en soit ainsi, dès qu'aux formules reconnues défec-
tueuses qui régissent la plupart des conventions existantes, on aura substitué des _formules rationnelles d'exploitation. Nous pensons que la lecture de notre premier mémoire ne peut laisser subsister de doutes à ce sujet. Nous ne nous occuperons pas plus longuement de la question spéciale des économies que l'expéditeur réalise
par rapport à la valeur qu'il assigne aux transports.
CHAPITRE VII. AVANTAGES INDIRECTS ET UTILITÉ TOTALE
DES CHEMINS DE FER.
46. Opinions émises sur l'importance des avantages
indirects. - La réalité et l'importance des avantages indirects des chemins de fer ont été presque universellement reconnues par les hommes qui se sont occupés de ces questions. Maintes fois on les a exaltées dans les livres comme dans les discours prononcés à la tribune du Parlement. M. Picard croyait, sans doute, avancer une vérité incontestée en s'exprimant ainsi dans son magistral traité des chemins de fer, après avoir montré que les économies directes de transport ne suffiraient pas pour motiver l'établissement des chemins de fer à faible trafic: « Heureusement, à l'utilité directe viennent s'ajouter