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CHEMINS DE FER D'INTÉRÈT LOCAL.
ne connaissent pas notre premier mémoire, de résumer nos conclusions à ce sujet. Les numéros entre parenthèses indiquent les paragraphes où chaque proposition est établie
Si l'on n'avait à se préoccuper que de faire produire aux chemins de fer le maximum d'utilité générale dont ils sont capables, sans tenir compte d'aucune autre considération, on devrait abaisser les tarifs au niveau des prix de revient partiels de transport et même au-dessous (96). Pour respecter, en outre, les exigences de la justice distributive, il faudrait maintenir des tarifs un peu plus élevés, quoique encore voisins des prix de revient partiels de transport (102). Mais les abaissements des divers tarifs jusqu'à ces limites présentent un intérêt très inégal, parce qu'ils produiraient des développements de trafic d'importance fort différente (98).
En conséquence, vu l'intérêt évident qu'il y a à
concilier, autant que possible, avec l'intérêt général, la juste rémunération du capital de premier établis-
sement et la prospérité des budgets départementaux, il importe de réduire d'autant plus chaque tarif qu'il en résultera une plus grande augmentation des services rendus (114)
Nous n'avons rien à changer à ces conclusions, et nous ne pouvons qu'exprimer le regret de n'avoir pas réussi à rendre tout malentendu impossible. CHAPITRE IX. FORMULE D'EXPLOITATION.
66. Opinion de M. Colson. - M. Colson consacre le dernier chapitre de sa note à l'examen de la formule
179. nouvelle que nous avons proposée pour fixer la valeur TARIFS.
FORMULE D'EXPLOITATION.
des dépenses d'exploitation. Il déclare que, bien qu'en désaccord complet avec nous sur l'utilité des chemins de fer d'intérêt local et sur les tarifs qu'il convient d'y appliquer, il approuve le type de notre formule et le croit capable de réaliser, mieux qu'aucun des types connus, l'accord désirable des intérêts du public, de l'État et des départements avec ceux des concessionnaires qui tiennent dans leurs mains l'avenir des chemins de fer et qui exercent notamment une influence prépondérante sur la fixation des tarifs. Toutefois, M. Colson est d'avis qu'on peut simplifier notre formule, sans avantages réels, il est vrai, mais sans
inconvénients sérieux, et il pense qu'on doit adopter, pour les coefficients numériques , d'autres valeurs que celles que nous avons indiquées à titre d'exemples. La simplification serait la conséquence d'une indication que nous avons nous-même donnée. 67. Simpli fications proposées. -Le quatrième terme de notre formule générale est d Vk ; V' y représente le nombre des voyageurs kilométriques, et d est un coefficient numé-
rique. Ce ternie n'a pas seulement pour but, comme le dit M. Colson, de tenir compte au concessionnaire de la légère augmentation de dépenses que lui occasionne l'accroissement du nombre des voyageurs qui montent dans les trains existants. En lisant notre mémoire , on voit
qu'il est aussi destiné à inciter les concessionnaires à l'abaissement des tarifs des voyageurs. Toutefois, vu la concurrence des voitures qui empêche l'exagération des tarifs sur les petites lignes , nous avons reconnu , dès l'origine, que le terme dVk peut, en général, être supprimé sans inconvénients sérieux. M. Colson a adopté cet avis et est allé plus loin. Remarquant avec nous que, pour compenser la disparition de ce terme, il faut augTome 1V, 1893.
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