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PROCÉDÉS D'ESSAI
.et l'appareil est de nouveau rempli d'essence et prêt à servir,
.Quand l'essence de pétrole tient en dissolution de petites quantités d'eau, ce qui est le cas habituel, il peut se produire par places une légère agglomération du ciment. Pour éviter cet inconvénient, il est bon de laisser en permanence dans le reser' voir où est renfermée l'essence de pétrole quelques fragments de chaux
DES MATÉRIAUX HYDRAULIQUES.
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atteint par le liquide. Quand un semblable tampon s'est formé, il faut chercher à le détruire par agitation de la fiole, mais jamais en le poussant avec une baguette de verre qui, en se retirant, emporterait par capillarité une certaine quantité du liquide.
vive.
Les causes d'erreurs que comporte ce mode de détermination des densités sont les suivantes, en laissant de côté les erreurs de lecture et de pesée que tout observateur soigneux saura éviter.
1° Variation de température du liquide qui en fait changer Pour obtenir des mesures suffisamment précises, il faut, pour les dimensions de l'appareil indiquées ci-dessus, qu'entre les deux lectures la variation de la température ne dépasse pas 1°. On obtient facilement cette constance de la température en immergeant l'appareil dans une grande terrine remplie d'eau, l'y laissant séjourner une dizaine de minutes avant de commencer les mesures, et n'en retirant la fiole que le temps de faire les lectures. le volume.
2° Emprisonnement de bulles d'air. L'emploi de benzine ou d'essence minérale assure l'élimination complète de S bulles d'air, quand les poudres sont absolument meubles et non agglomérées. Mais il peut en rester au centre des petites agglomérations qui se produisent dans les ciments éventés ou autrement: II est donc prudent de soumettre au préalable le ciment à un tamisage et d'écraser tous les grumeaux qui restent sur le tamis afin de les faire passer à travers.
30 Évaporation du liquide. .C'est là la cause d'erreur la plus importante, surtout en été où la tension de vapeur de la benzine .et de l'essence minérale est déjà considérable. Il 'faut faire aussi rapidement - que possiblel'introduction de la poudre de ciment. Cette opération est un peu délicate au début et à la fin du remplissage, parce qu'il tend à se faire des tampons de ciment dans les tubes étroits. On évite la formation du tampon au début en ayant soin de placer le trait inférieur immédiatement au voisinage de la petite boule de 20 centimètres cubes, à 3 millimètres au plus au-dessous de sa naissance par exemple; on évite la formation du tampon supérieur en employant un entonnoir dont. la queue soit assez longue pour arriver jusc[u'au sommet de la même boule et en le relevant peu à peu au moment où il va être
APPENDICE II. SUR LE DOSAGE DE L'EAU ET DE L'ACIDE CARBONIQUE.
Il peut être intéressant, dans certains cas, de doser les petites quantités d'eau et d'acide carbonique que contiennent les poudres de ciments et chaux, dans le but de se faire une idée de leur degré d'éventement, des conditions de leur extinction ou de la proportion d'incuits qu'ils renferment. La détermination de la perte totale à la calcination qui Confond l'eau et l'acide carbonique ne comporte aucune interprétation précise. Les méthodes d'analyse chimique employées habituellement pour doser l'eau et l'acide carbonique sont d'un usage très délicat quand on veut les appliquer à des teneurs aussi faibles que celles auxquelles on a affaire dans le cas considéré ici. On peut obtenir des résultats suffisamment précis par les deux méthodes suivantes dont l'emploi est très simple. -1° Dosage de l'acide carbonique. Le procédé indiqué par M. de Mondésir pour le dosage du calcaire dans les terres peut, avec de légères modifications, être appliqué aux poudres de ciment. Le principe de cette méthode Consiste à décomposer le carbonate par un acide et à mesurer l'accroissement de pression produit clans une capacité close. Un vase en verre de 1/2 litre porte mastiqué sur une tubulure latérale inférieure un tube de 1 millimètre de diamètre intérieur, 500 millimètres de longueur, qui est divisé en millimètres et sera utilisé comme manomètre pour mesurer les variations de pression intérieure. Il est fermé par un bouchon à l'émeri portant un crochet en verre auquel on attachera, enveloppée dans un morceau de papier à cigarettes, la matière à analyser. On introduit dans le flacon 100 centimètres cubes exactement mesurés d'une solution d'acide chlorhydrique à un équivalent