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THÉORIES RELATIVES A LA COORDINATION
DES SOULÈVEMENTS.
retard relativement à la surface moyenne et, par suite, elles ont été sollicitées à une déviation en sens contraire du mouvement. La protubérance australe D et les parties voisines , c'est-à-dire la portion méridionale des trois pointes A, B, C, à mesure que l'écrasement les a rappro-
soleil et de la lune ont le plus de chances de se produire.
chées de l'axe D E. ont dû conserver, par rapport à la surface primitive, un excès de vitesse de plus en plus caractérisé. La rotation du globe s'effectuant de l'ouest à l'est, il a dû se produire par conséquent une déviation vers l'ouest
pour les parties boréales et vers l'est pour les parties australes. Ces deux actions rotatoires de sens différents, ont donc soumis le tétraèdre à une sorte de torsion, qui a dû faire naître entre ses deux parties une ligne de rupture ou une nouvelle zone de dépression intercontinentale que l'on a depuis fort longtemps signalée sous le nom de route d'Orient. Cette ingénieuse explication n'a pas suffi à M. Green;: il a voulu expliquer au moyen de phénomènes astronomiques non seulement la position moyenne de cette grande ligne de rupture, laquelle ne coïncide pas avec l'équateur, mais aussi un des éléments primordiaux de notre monde, l'inclinaison de l'axe des pôles sur le plan de l'écliptique.
influence des marées internes. - Au premier abord il semble que la ligne de rupture aurait dû, en effet, se placer parallèlement à l'équateur terrestre et au nord de cet équateur, puisque la portion centrale des trois protubérances.
boréales est environ par 450 à 500 de latitude nord. Or. il n'en est rien : la zone de dépression intercontinentale est très inclinée et recoupe même l'équateur. M. Green a eu recours, pour expliquer ce fait, à l'influence des marées, luni-solaires sur la masse fluide du globe à l'époque pri-
mitive où l'écorce était encore très mince. Il admet que. ces marées atteignaient leur maximum d'amplitude aux solstices, c'eSt4dire aux époques où les conjonctions d
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L'attraction de ces deux astres faisant naître sous la pellicule solide un bourrelet de matières fondues, la pression de ce bourrelet a dû déterminer des ridements ou des fractures, et cette tendance s'est manifestée avec le plus d'énergie pour les points du globe situés dans le
plan de l'écliptique. La tendance au crevassernent se serait ainsi produite suivant des cercles parallèles et très roisins de l'écliptique, ou suivant des cercles perpendicu1.ires à celui-ci, l'effet du bourrelet étant aussi de déterminer un minimum de soutien, c'est-à-dire l'écrasement suivant des plans perpendiculaires. La ligne principale sera donc un cercle vraisemblablement parallèle à l'écliptique et voisin de celui-ci. Un tel petit cercle, incliné de 23° 28' sur l'équateur et mené par
.31°N. sur le méridien de Gibraltar, passe en effet par l'axe de la Méditerranée, le golfe Persique, la côte dia .Beloutchistan, le golfe du Bengale, la Nouvelle-Guinée,
les Marquises, l'isthme de Tehuantepec, Cuba et les cores. Ce serait suivant ce cercle que ce serait effectuée
la séparation par torsion des deux parties du tétraèdre terrestre.
Quant aux lignes de rupture qui seraient perpendiculaires au plan de l'écliptique, on peut, d'après certains géologues américains (Dana, Owen), en signaler plusieurs, telles que la ligne des côtes de l'Afrique australe du
cap de Bonne-Espérance à la pointe sud-est de l'Arahie, la ligne moyenne du rivage oriental de ;l'Amérique du Sud, le littoral moyen de l'Amérique du Nard entre le détroit de Biebring et la Californie, la côte d'Asie de la Chine au Kamtsclaatka, celle des États-Unis de la Floride à Terre-Neuve, enfin la direction de la mer Rouge et celle du canal de Malacca. Ces différentes lignes ferment grosso modo ,deux systèmes de directions qui, lee, unes et les antres, vont:toucher les deux cercles polaire£,,