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SUR LES MOTEURS ÉLECTRIQUES
nage fermé sur lui-même est 5/100 d'ohm, le de basse périodicité qui y circule vaut par suitecourant environ 100 ampères efficaces. MM. Schneider ont trouvé que dans le travail à maxima, au bout de 5 ou 6 heures de marche, charge la température atteinte dépassait d'environ 400 la température extérieure. En mesurant la puissance électrique fournie au moteur à l'aide d'un wattmètre placé successivement dans les deux circuits diphasés, et la puissance mécanique du moteur au moyen du frein de Prony, ils accusent avoir obtenu, pour valeurs du rendement, 0,80 à demi charge, et à pleine charge, disent-ils, 0,88.
Nous avons dit qu'en attendant l'installation de ce moteur définitif, on avait utilisé comme moteur un alternateur Zipernowsky de modèle courant. C'était namo à huit pôles inducteurs fixes et à induit une dytournant ; il avait suffi, pour en faire un moteur, de modifier les bobinages. On avait affecté quatre enroulements de la partie fixe à chacun des deux courants de ligne. La
partie tournante avait été munie de deux bobinages
plats, chevauchés l'un par rapport à l'autre. Mais la machine ayant été construite pour fournir un courant alternatif simple, ne possédait que deux bagues à frotteurs. On avait en conséquence relié à ces deux bagues une des extrémités de chacun des deux bobinages ; l'autre extrémité avait été simplement reliée à la masse, c'est-à-dire tout d'abord à l'une des flasques latérales de l'armature. Entre l'arbre sur lequel était montée cette flasque et le bâti de l'appareil, la conductibilité naturelle avait été renforcée par un frotteur logé dans l'un des paliers. Enfin c'est sur le bâti que se faisait la prise milieu de la communication à trois fils allant aux deux rhéostats de démarrage. Ce moteur, installé à la fendue des Lacets, démarrait
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A COURANTS ALTERNATIFS.
seul , en entraînant un ventilateur sur lequel il était attelé au moyen d'une courroie. Par nature, un ventilateur n'oppose au début du mouvement que son inertie et les frottements de son axe, l'effort résistant dû à l'air ne se développant qu'avec la vitesse. Toutefois, le moteur atteint déjà ainsi sa vitesse de régime sous charge croissante. Il est vrai que, dans ces débuts de l'application, la mise en marche du moteur se faisait en mettant en mouvement la paire de dynamos génératrices elle-même :
ce procédé facilite les commencements de la rotation, puisque, la vitesse angulaire du champ
p0
et celle de
l'armature f.2 croissant ensemble, leur différence y peut se tenir constamment voisine de la valeur qui correspond au couple le plus énergique. Mais le moteur définitif a été, depuis lors, installé à la fendue des Lacets, et MM. Schneider et Cie nous informent que son démarrage peut s'effectuer soit par le procédé précédent, soit, lorsque le courant est sur la ligne, par la manoeuvre des appareils du tableau de la station réceptrice.
La paire de dynamos génératrices alimente , outre l'électromoteur, 24 lampes à arc de 10 ampères installées au Pré-Charpin et 50 lampes à incandescence placées en différents points. Lorsque cet éclairage fonctionne, c'est la seconde méthode qui est employée pour mettre en mouvement le moteur électrique. Ce dernier démarre, non seulement lorsqu'il est simplement relié au ventilateur, mais encore lorsqu'il est muni d'un frein de Prony dont le serrage a été réglé, comme dans les essais du Creusot, pour le travail maximum en marche normale. Ce moteur est ainsi directement attelé sur les courants de ligne à 2.000 volts. Il est évident que le haut voltage exige, en tous les points de l'installation, des précautions spéciales et très sévères en vue de la sécurité.. Tome IV, 1893.
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