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LES EAUX MINÉRALES DE PF.,EFERS-RAGATZ.
LES EAUX MINÉRALES 'DE PF.,EFERS-RAGATZ.
correspond à 4 mètres de différence de niveau pour
Des piscines de ce genre, d'abord à ciel ouvert, puis (après 1382) enveloppées de constructions, servirent
500 mètres, ou 8 millimètres par mètre. Dès lors, le niveau de la conduite de captage étant très élevé et, par suite; l'eau étant recueillie trop haut, le débit devait être relativement faible et l'on pouvait craindre de manquer d'eau pour les bains. Nous avons vu, plus haut, dans quelles proportions considérables le volume d'eau de la source, et même son niveau le plus élevé d'émergence naturelle, varient avec le régime des
jusqu'en 1630, époque où l'on fit la conduite amenant l'eau à la sortie des gorges. A. ce moment, la Herrenquelle, par
suite de l'abaissement progressif du lit de la Tamina, avait diminué de volume et, pendant le XVII' siècle, elle fut réservée au bain des Seigneurs, tandis que la source principale devenait le Kessel (chaudron), capté et élargi
à la poudre en 1680, puis muni d'un terre-plein sou-
neiges.Les veines qui composent cette source étant toutes
tenu par un mur au-dessus de la Tamina. L'eau recueillie
comprises dans un plan vertical transversal à la gorge et, par suite,I.eurs griffons se trouvant sur la ligne d'intersection de ce plan et de la gorge, ligne figurée gros-
dans ces deux sources était transportée dans des conduites en bois formées de troncs creusés intérieurement.
Lorsque le débit diminuait, on se servait parfois de
sièrementpar un U posé debout, on a pu voir jadis, dans les années de neiges abondantes, l'eau sortir jusqu'à la pointe
supérieure de l'U représentée par la source du haut, plus généralement par la Herrenquelle utilisée au XVII' siècle pour le bain des Seigneurs, et dans les années sèches au contraire, il est arrivé que, même les sources basses, telles que le Kessel et le Gnmpen, vinssent à tarir jus. qu'au niveau de la Tamina, l'eau chaude ne sortant plus alors que dans la partie inférieure de l'U, c'est-à-dire dans
le lit de la Tamina, à 6,30 au-dessous de la buvette de l'établissement qui, par suite, ne pouvait plus être desservie. Il importait donc de capter ces sources du fond de
la Tamina, en même temps qu'on allait recouper les sources supérieures par un travers-bancs mené le plus bas qu'il sembla possible et de recueillir toutes les eaux dans un siphon. C'est ce plan que nous allons voir réaliser en 1860 par M. l'ingénieur Hartmann; mais, auparavant, il importe de rappeler brièvement ce qui avait été exécuté dans les siècles précédents. C'est en 1240, nous l'avons vu, qu'on utilisa, pour la première fois, l'eau minérale de la Herrenquelle dans des piscines creusées en plein rocher, sur la source même.
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pompes.
Puis, vers 1840, on nomma un directeur des sources, Hartmann, qui fit de nombreuses observations; en 1847,
I
Escher von der Linth (*) , en 1856 Mousson et Hartmann (**)
publièrent des études scientifiques sur les sources; dans l'intervalle, en 1850, on avait capté, au pied de la rive droite, au niveau de l'eau, des suintements, -nommés le Gumpen, que l'on avait élevés par deux tuyaux t x et u y jusqu'à la conduite i (***). Enfin, en 1858, on se décida à réaliser le système de captage complet auquel nous faisions allusion plus haut. A cette époque, on ne connaissait, comme sources, que la Herrenquelle à peu près tarie, le Kessel (desservi par deux conduites aa', bb')(***"), dont le débit avait diminué
en vingt ans dans des proportions inquiétantes, et les suintements du Gumpen, captés au pied de la rive droite ; (*) Mittheil der naturforschenden Cesellsch. in Zurich, 19 mars 1818.
(**) DrWolf's Vierteljahrschrift der naturforschenclen Gesellsch. Zurich, I, 162. (***) Voir Pl. IV, fig. it . (****) Voir Pl. IV, Àiq. 1 et 2.