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REVUE DE MÉCANIQUE APPLIQUÉE.
ques-unes ont une distribution par soupapes comman-, dées, par exemple celles de Richter et de Fonterailles. La machine de Windhausen comprime l'air jusqu'à la pression atmosphérique successivement dans deux cylindres.
Pour la plupart des applications, la pression p, descend pas jusqu'à une très faible valeur. Quand la machine pneumatique épuise l'air contenu dans un réservoir, où règne au début la pression atmosphérique pa, le travail consommé par coup de piston est faible au début, puis lorsque la tension de l'air est fortement abaissée ce travail est maximum pour une pression intermédiaire qu'il est facile de déterminer. Abstraction faite des frottements et des résistances secondaires, le travail, pour une excursion aller et retour du piston, serait, en supposant la compression isotherme, pV£71=,
étant la capacité du corps de pompe et p la pression dans le réservoir. Le maximum du produit de p par le logaritime népérien du rapport de p s'obtient en égalant à zéro la dérivée de ce produit par rapport ce qui donne =1
ou
p = P' =_- 0,368 pr,
Avec une compression adiabatique, en admettant que
la température ne varie pas dans le réservoir, la même
méthode donnep=0,306p. En d'autres termes, c'est en aspirant l'air à une pression voisine du tiers de la pression atmosphérique qu'une machine pneumatique, de dimensions données, dépensera le plus grand travail par coup de piston. Le travail ne varie pas beaucoup pour des écarts modérés de la pression initiale p, autour de cette valeur.
PNEUMATIQUE.
22. TRANSMISSIONS
507 PAR L'AIR RARÉFIÉ. -Il existe à
Paris une distribution de puissance motrice par l'air raréfié, dont l'usine centrale est installée rue Beaubourg.
La réunion de nombreux ateliers sur une surface restreinte se prêtait .à cette transmission, qui ne supporterait pas de canalisations étendues. lin effet, d'après les formules usuelles, la perte de pression due au frottement, sur un parcours donné, est proportionnelle à la densité de l'air, tout étant égal d'ailleurs : il en résulte une perte d'une même fraction de la pression initiale ; mais,
à égalité de vitesse, le poids débité est bien moindre avec l'air raréfié, ce qui 'réduit le travail disponible, facile à calculer dans chaque cas. A égalité de débit en poids, le produit tuw est constant ; la chute de pression, étant fonction de U2A,2 est proportionnelle à la vitesse zo,
d'autant plus grande que 7-.7 est moindre. Le fonctionnement des moteurs actionnés est , en principe, celui des moteurs à air comprimé. Seulement la pression initiale est la pression atmosphérique ; pression à l'échappement est environ un tiers d'atmosphère. Ces moteurs ont une puissance nominale de 25, 50 ou 100 liilogrammètres par seconde, mais peuvent produire notablement plus : le consommateur est libre d'en faire varier la vitesse. Après avoir essayé des moteurs oscillants et rotatifs, on préfère le type vertical à double effet, à fourreau, de MM. Petit et Boudenoot. Le fourreau réduit la hauteur de la machine et augmente les surfaces de réchauffement par l'air ambiant : le cylindre est en outre fondu avec des ailettes extérieures, dans le même but. La distribution se fait à l'aide d'un tiroir commandé par excentrique, qui laisse entrer l'air ambiant par ses bords extérieurs et détermine l'échappement dans la conduite à faible pression par sa coquille intérieure. Toutefois on ne prend pas directement l'air extérieur, mais on lui fait traverser une soupape corn-