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ET SUPERPHOSPHATES.
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ÉTUDE SUR L'INDUSTRIE DES PHOSPHATES
Les gisements éoéènes de Tunisie et de Tebessa se J'ai prolongent certainement dans le sud de l'Algérie. échelle réduite, publiée dans ce figuré sur la carte à ayant travail, les points où ils ont été signalés comme une certaine importance. C'est surtout à la terminaison des hauts plateaux et dans le voisinage de la région désertique des chotts, en un mot dans des conditions topo.
graphiques et géologiques comparables aux affleurements
Gafsa-Tamerza, qu'il y a lieu de s'attendre à voir les - recherches couronnées de succès. On signale, d'autre.
part, des couches phosphatées dans l'éocène des environs atteint de 'Sétif et de Bordj-bou-Arreridj (*) où ce terrain de un grand développement. On en connaît aussi près Guelma, à l'Oued Zénati, puis plus au sud, sur les contre-
forts des monts Aurès, vers la région des chotts, aux environs de Biskra, etc: Il est certain qu'un phénomène
géologique aussi intense que celui qui a marqué le dépôt des phosphates au début de la période éocène n'a pas dû .se limiter à un point et que, géologiquement parlant tout au moins, ce niveau de phosphate éocène forme une bande allant de la Tunisie au Maroe.-L'attention 'ayant >été attirée sur ces gisements à la suite de leur mise en. 'exploitation en Tunisie et sur la frontière algérienne, on verra au fur et à mesure que l'on connaîtra :mieux la
topographie spéciale de l'éocène inférieur, les découvertes de phosphates dépendant de ce niveau se multiplier en Algérie.
Mais indépendamment de ces gîtes éocènes, on a exploité et on exploite encore, quoique sur une échelle assez restreinte, dans la province d'Oran, des gisements
miocènes de phosphate qui ont été étudiés récemment par Bourbon, ingénieur civil de S mines, qui a bien voulu
C*) Blayac. Annales des mines,-9 sérié; t. VI, p.- 331.
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me communiquer la partie géologique du rapport inédit qu'il a rédigé sur certains de ces gisements. Je m'empresse de dire que, bien qu'il s'agisse de phosphates très purs et très riches, les gisements en question sont loin d'avoir l'importance de ceux de l'éocène. Ce sont des phosphorites tapissant des fentes et cavernes
qui constituent le type de ces gîtes. C'est dire que sauf des exceptions heureuses qui restent à découvrir, ces gîtes sont limités comme quantité et ne méritent pas qu'on expose pour eux des frais de premier établissement
élevés, vu l'incertitude des quantités à extraire. Toutes les affaires qui ont fait des immobilisations importantes sur ces genres de gisements n'ont pas eu lieu de se féliciter de l'abandon de cette règle de prudence. Gisements de phosphate de la province d'Oran. - Le terrain miocène présente dans la vallée du Chéliff un développement considérable. La partie moyenne (Helvétien) est occupée par un calcaire, dit calcaire àMélobésies, renfermant des algues calcifères, de nombreux Bryozoaires, des Foraminifères, etc. Sa puissance est assez variable, mais elle atteint sur de grandes étendues une épaisseur
de plus de 100 mètres. Ces calcaires sont notablement phosphatés. Mode de gisement. - Ils contiennent de nombreuses grottes et cavernes naturelles dont la formation a été facilitée par la stratification très nette de ce calcaire. L'intérieur de ces grottes est occupé par des dépôts qui se présentent toujours de la manière suivante A la base, une couche stalagmitaire de phosphate de chaux concrétionné blanc ou jaune clair très riche, d'épaisseur variable, reposant directement sur le calcaire Mélobésies, et épousant en général la direction et le pendage de la roche sous-jacente.