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il conPour en revenir aux phosphatés de la Caroline, pélagique et vient d'indiquer, à propos de leur formation phosphates en d'estuaire, qu'après l'époque du dépôt desgraduel du sol, couche, et par suite de l'exhaussement la végétation et la vie pendant la période pliocène et les nomquaternaire se développant dans des marécages, sont trouvés breux ossements fossiles de cette époque se phosphatées, antérieurement enfouis dans des couches contre déposées, et y ont échangé leur carbonate de chaux leurs pores et les a du phosphate de chaux qui a rempli résulte de là préservés d'une destruction ultérieure. Il gisements n'a pas pour que le phosphate de chaux de ces d'ossements, que ce sont ces origine des accumulations qui ont derniers au contraire, déposés postérieurement, qui les a fossilisés. été préservés par le phosphate de chaux phénomène est corroborée par le fait L'existence de ce d'acide phosque ces fossiles contiennent une quantité qu'ils pouphorique beaucoup plus élevée que celle Leur présence vaient contenir dans leur état originaire. on l'a est donc un effet au lieu d'être une cause, comme d'ailleurs se produit encore cru pendant longtemps. Le fait effet dans les à l'époque actuelle : M. Davidson signale en phosdépôts ou barres de phosphates en nodules (pebble phate) du lit de la Peace River, en Floride, des dents et des ossements de porc et de bétail contemporains,
ainsi que
actuelle. de grandes quantités de bois de daim d'espèce Tous ces débris présentent le phénomène de fossilisation chaux, et de durcissement superficiel par le phosphate de
et la tandis que l'intérieur offre encore la composition dureté des ossements ordinaires. Il est curieux de constater encore dans ce cas la prédilection du phosphate de chaux à se mouvoir dans un certain cycle, à s'agglomérer sur certains points, dans certaines conditions encore mal définies, mais cependant
bien constatées.
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ET SUPERPHOSPHATES
ÉTUDE SUR L'INDUSTRIE DES PHOSPHATES
Avant la découverte Diminution de la production. des phosphates de la Floride, les gisements de la Caro-
line du Sud fournissaient environ le cinquième de la consommation du monde entier. Leur produit convenait parfaitement pour la fabrication des superphosphates à 13 p. 100 d'acide phosphorique. L'exportation annuelle s'élevait à 150.000 tonnes. Les phosphates très riches du Canada, de Norvège, d'Aruba, du Sombrero et de la Somme suffisaient pour relever
le titre des phosphates pauvres de France, de Belgique et d'Angleterre. Tel était l'équilibre à l'époque, et les prix pour les phosphates de 75 à 80p. 100 étaient fixés à ish,3 par unité avec variation de de penny par* unité ou fraction d'unité au delà de ce titre. Les affaires de phosphates étaient alors très prospères. La Compagnie d'Aruba déclarait pour l'année 1890-91 un dividende de 72 p. 100. Depuis cette époque, la Floride a triplé sa production,
a fait descendre les prix jusqu'à 8' par unité pour le 75 p. 100 et s'est imposée au marché européen. Le contrecoup sur la production de la Caroline du Sud a été immédiat. La progression régulière qui avait caractérisé dans cette région la période décennale de 1880 à 1890, passant respectivement de 190.000 à 586.000 tonnes, a fait face à un état stationnaire, ainsi que le montre le tableau ci-dessous Tableau de la production des phosphates de la Caroline du Sud, de 1867 à 1893 (en Long tons de I 015 kilog/ amuses).
ANNÉES
, 1
1867 1868 1869 1870 1871
1872 1873
PRODUC
TION 0
1.2.262
31.953 65.211 74.188 58.760 79.203
ANNÉES
1874 1875 1876 1877 1818 1879 1880
PRODUCTION
ANNÉES
PUDUC-
ANNÉES
TION
266.734 1881 109.340 332.077 1882 12'2.790 1883 378.380 132.478 1884 431.779 163.000 1885 395.103 210 322 199.365 85(jain-d1c.) 277.789 430.549 1886 190.763
1887 1888 1889
1890 1891 1892 1893
PRODUCTION
480.558 418.567 541.645 586.758 572.949 548.396 556.883