Annales des Mines (1895, série 9, volume 8) [Image 70]

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SOUS LE CHEMIN DE FER DE SCEAUX DANS PARIS. 135

134 CONSOLIDATION DES CARRIÈRES SOUTERRAINES

droits un massif continu de maçonnerie de meulière, hourdée en mortier à chaux hydraulique, de 2 mètres d'épaisseur. Diviser d'ailleurs ce massif en deux parties, dans le sens de la longueur, de façon à ménager entre deux murs une galerie d'inspection de 1 mètre de

projeté, sur près de 900 mètres de longueur ; mais les travaux dont il s'agit se développaient en majeure partie en dehors de cet emplacement sous lequel il subsistait, en nombre, d'assez grands espaces où l'état des carrières était totalement inconnu. On avait à craindre d'y trouver des vides, des affaissements, des cloches de fonds, préjudiciables à la stabilité des terrains supé-

largeur.

Relier les deux galeries longitudinales par un certain nombre de galeries transversales, à parois maçonnées.

rieurs.

D'autre part, le double étage d'exploitation n'était

Établir, dans les rues de carrières rencontrées, des murs ou des piliers de soutènement, sous le radier du tunnel, c'est-à- dire sous les voies ferrées. Achever de bourrer les vides avec des terres provenant des fouilles, à l'aide du pilon et de la barre, y compris la construction

indiqué que sur un seul point dans l'Atlas souterrain de

Paris, publié en 1859 par les soins de M. de Fourcy. On n'avait aucune donnée sur son étendue ni sur son état de conservation.

de hagues en pierres sèches, à distance normale de 1'1,50 les unes des autres. Faire, en outre, quelques galeries de recherches sous

Programme des consolidations sous le chemin de fer. et nous reviendrons plus loin Dans ces conditions la consolidation sur ce sujet d'une façon. générale systématique du sous-sol du tunnel projeté s'imposait d'une façon absolue. La Compagnie des chemins de fer

de Paris à Orléans s'en était fort bien rendu compte. Dans les conférences tenues entre les divers services intéressés les 27 mai et 13 août 1891, préalablement à l'approbation du projet, elle offrit de faire exécuter cet important travail par l'Inspection générale des Carrières de la Seine. Nous acceptâmes, comme chef de ce service, et les membres des conférences donnèrent unanimement leur adhésion à cette convention, dont mention fut insérée dans les procès-verbaux officiels rédigés à cette occasion.

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l'axe du chemin de fer, dans les parties oà un complément d'exploration se montrerait nécessaire et y construire des piliers de consolidation, de 1 mètre d'épaisseur, d'une longueur appropriée à l'état de la carrière. Entourer les fontis de murs en maçonnerie et remplir les cloches soit par dessous avec des moellons, soit par dessus, c'est-à-dire au moyen de puits percés à la surface, avec des terres de remblai ou avec du béton, suivant le cas. Ce programme, tracé a priori, a été suivi aussi fidèlement que possible. Il était admis d'avance que quelques modifications, notamment en ce qui touche l'épaisseur des maçonneries, seraient apportées en cours

Le programme général que nous avons adopté pour les consolidations à faire dans l'étage supérieur peut se

d'exécution, suivant l'état des carrières.

définir comme il suit. Exécuter une galerie d'exploration sous l'emplacement des piédroits du souterrain.

Description des travaux. - Dans la première section, la circulation se fait, sur une grande longueur, soit dans une ancienne galerie maçonnée, soit le long du front de masse, dans une rue de carrière dont la paroi opposée au

A l'aide de cette galerie, établir sous chacun des pié-