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SOUS LE CHEMIN DE FER DE SCEAUX DANS PARIS, 139
138 CONSOLIDATION DES CARRIÈRES SOUTERRAINES
C'est dans la première partie de la troisième section qu'on a reconnu, par des recherches appropriées, le second étage de carrière sur 60 mètres de longueur.
L'état de délabrement dans lequel on l'a trouvé a nécessité la construction de forts massifs de maçonnerie de meulière, notamment sous les piédroits du
if
qu'un affaissement régnait sur 50 mètres de longueur il comprenait, en dehors de la voie publique cette fois, sous l'immeuble n° 89, un fontis porté sur l'atlas souterrain de Paris comme venu à jour en 1790. Procédés de consolidation des cloches de fontis. - Les
tunnel. Ces massifs ont été disposés de façon à contre-
indications qui précèdent font pressentir combien les
forter les piliers de carrière fendus, à soutenir les
travaux d'exploration et de consolidation ont .eu d'importance au point de vue des fontis. Nous entrerons dans quelques détails au sujet des ouvrages, de nature diverse, auxquels ces effondrements ont donné lieu.
maçonneries exécutées dans l'étage supérieur, enfin à entourer le débord d?un fontis qui traversait les deux étages d'exploitation. Dans l'intervalle les vides ont été remblayés avec interposition de fortes hagues en moellons. Une galerie d'inspection, à laquelle on accède depuis l'étage supérieur par un escalier en pierre, y été ménagée. Des fontis ont été rencontrés, en nombre inusité, dans cette section, particulièrement sous la place Denfert, le
Quand on se trouve en présence d'un fontis, il faut avant tout reconnaître, par des fouilles conduites avec autant de prudence que d'habileté, en s'aidant d'étais et de boisages convenables, l'étendue et la position de la cloche. S'il est possible de s'introduire dans cette dernière, on détermine sa hauteur et surtout le centre de la
square du même nom et la place située devant le MUment de la gare, à l'entrée de l'avenue de Montsouris. On en compte, en effet, dix-neuf; et il serait difficile d'en rencontrer davantage dans un périmètre aussi restreint, dans aucune autre région de Paris. La plupar': sont placés sous l'emprise du chemin de fer, et les autres dans son voisinage immédiat. Les cloches avaient, en général, une hauteur de 5 à 6 mètres au-dessus du soi.
calotte. Ce point doit être reporté sur le plan souterrain avec exactitude, quand on peut y atteindre. Dans le cas contraire, on le détermine approximativement. On trace, à cet effet, sur le plan des travaux souterrains le contour généralement elliptique de la cloche, en le délimitant d'après les indications fournies par les fouilles d'exploration, et l'on considère le centre de la figure obtenue comme devant coïncider sensiblement avec le sommet
de la carrière. On en a trouvé quatre ayant 10'1,30; 1050, 12 mètres et 15',30 de hauteur respectivement.
cherché.
Trois fontis, dont les cloches devaient présenter des
hauteurs plus grandes encore, sont venus à jour, mars, mai et octobre 1892, avant l'exécution d'aucun travail de consolition dans leur voisinage, sans occasionner d'accident.
Le terrain était donc ruiné; il avait d'ailleurs subi des affaissements en masse sur différents points. Devant les immeubles n" 89 à 97 de la rue Denfert, on a reconnu
Ordinairement on comble la cloche de l'une des deux
façons que nous allons indiquer, et l'on remblaie les fouilles d'exploration avec des terres pilonnées contenues par des murs à sec, en retirant les étais, au fur et à mesure, autant que la sécurité des ouvriers le permet.
Le comblement se fait par-dessous ou par-dessus, suivant qu'on peut, ou non, travailler sans danger dans la cavité. Dans le premier cas, on entasse sur les éboulis