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LES MINES D'OR
DU TRANSVAAL
fureuSes renouvelant les éléments métallifères en dissolution dans l'eau.
La vraie 'difficulté, que nous ne nous dissimulons pas, dans cette hypothèse, c'est qu'il faut supposer, pendant le laps énorme de temps ayant dû s'écouler depuis le dépôt de la première couche aurifère de Rietfontein jus-
Il n'est pas difficile d'expliquer dans cette théorie la présence de la pyrite cristalline,-à côté de la pyrite roulée, soit par une recristallisation dont nous connaissons nombre d'exemples, soit par le cas de grains pyriteux ayant échappé à l'action des vagues. Rien n'empêche non plus de supposer
que les eaux chargées de sulfures aient pénétré dans les couches 'antérieurement déposées et recouvertes par la mer, en circulant de préférence dans les interstices les plus larges produits par les .gros galets et se précipitant sur eux:
de toutes façons, les surfaces des galets ont dû exercer une action précipitante, et le dépôt a dû se former sur eux, comme on le constate fréquemment pour des cailloux placés dans une eau ferrugineuse ou calcaire, qui se recouvrent bientôt de -rouille mi de carbonate de chaux. La précipitation de l'or en dissolution n'est pas non plus difficile à expliquer, et il n'est pas nécessaire de- démontrer la présence de matières Organiques réductrices (dont nous avons pourtant signalé des exemples à Buffelsdoorn, à l'Orion, etc.) : l'or est précipité de ses_ dissolutions par toutes espèces d'influences, .entre lesquelles on 'n'a que l'embarras du choix (*).
Enfin, l'origine 'première de l'or peut être attribuée soit à des sources chaudes tenant de l'or et de la silice en dissolution, comme celles auxquelles on attribue la formation des quartz aurifères filoniens, soit même à la
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-qu'a, la .dernière du Black reef, la présence persistante ou
le retour très fréquent dans l'eau de mer concentrée de sulfures de fer et d'or en dissolution. Enfin, la troisième théorie, qui nous a un moment paru très séduisante, mais que la présence à peu près constante de pyrite roulée dans les minerais nous a forcé à abandonner, c'est que l'imprégnation pyriteuse et aurifère s'est -produite postérieurement au dépôt du conglomérat,' indépendamment de la nature et de l'origine de ses galets, et seulement en relation avec leur dimension, leur structure physique. et leur disposition (*).
Même dans cette hypothèse, on ne peut supposer que l'intervalle de temps entre le dépôt des galets et la précipitation du ciment métallifère ait été bien long puisque, .dans le cas du Black reef, la contemporanéité de la for-
mation aurifère et de la sédimentation est à peu près incontestable et que, d'ailleurs, on ne trouve guère de couches de galets un peu anciennes sans que ces galets tient été déjà soudés par de la silice. Mais on n'a besoin (l'invoquer qu'une seule venue sulfureuse au lieu d'en .admettre toute une série, on rend compte de la localisation fréquente de l'or dans de petits conglomérats situés entre les quartzites et les schistes (le contact
destruction de filons de ce genre, mais destruction suivie
ici d'une dissolution chimique, au lieu d'être limitée à une simple préparation mécanique. (*) On peut oonsidérer, comme venant à l'appui de cette idée, un fait sur lequel le Dr Koch (in Schmeisser, loc. cit., p. 50)a beaucoup insisté et qui .résulte de ses observations microscopiques; c'est que l'or libre des conglomérats n'est pas de l'or charrié, niais de l'or cristallisé par un phénomène secondaire après avoir été en dissolution.
(*) Cette explication correspdndrait à celle qui a été généralement ,admise pour les conglomérats cuprifères du Lac supérieur (Calumet and Hecla, Tamarac) contenant, jusqu'à la profondeur de 1.300 mètres, .déjà atteinte par les travaux, un ciment cuprifère au milieu de galets, mais là en relation nette avec des roches éruptives et englobant des galets de toutes natures, en outre à proximité immédiate de gîtes de .cuivre identiques montrant des formes d'imprégnation beaucoup plus nettes.