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THÉORIE DE LA STABILITÉ DES LOCOMOTIVES
THÉORIE DE LA STABILITÉ DES LOCOMOTIVES
tition de la pression, tant à la crosse du piston qu'au bouton de manivelle; mais il n'y a aucune perte de travail.
OA, et se décompose en une force horizontale faisant tourner la roue et une force verticale augmentant la
En effet, le piston et les autres pièces subissent une
pression de la roue sur le rail. La composante horizontale,
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accélération horizontale pendant la première moitié de la course, puis le mouvement est retardé. Ordinairement les forces d'inertie agissent d'abord à l'encontre de la pression de la vapeur, puis dans le même sens, avec la même intensité dans les deux cas. Il n'y a donc aucune perte de travail : on rend dans la seconde partie de la course ce qui a été absorbé dans la première. Les pièces mobiles peuvent se décomposer en deux catégories: 1° Les pièces en mouvement alternatif constituées par une partie de la bielle motrice, par le piston, sa tige et sa crosse. Le centre de gravité de ces pièces se trouve, à peu de chose près, sur l'axé du cylindre ; leur force d'inertie est toujours dirigée suivant cet axe et a une intensité variable qui vient diminuer la force résultant de la pression de la vapeur pendant la première moitié de la course et l'augmenter pendant l'autre moitié 20 Les pièces tournantes, qui font que le centre de gravité de la roue est excentrique. La force d'inertie (ou force centrifuge) de ces pièces a une direction variable ; elle produit donc un double effet : modification des réactions horizontales de la boite à graisse sur la plaque de garde,
qui n'est autre que P, se répartit aux points 0 et A, sui-
Fto.
1.
vaut les bras -de levier AD et OD. Par conséquent, elle donne lieu à une réaction t1, agissant au point 0 de l'essieu, dont la valeur est :
ti = P AD OA
R
r.))
sin (Qt
cos
De même, la réaction de la roue sur le rail serait (en
modification ,de la réaction verticale de la roue sur le
supposant la roue dans le plan de l'axe du cylindre) :
rail. Considérons une machine ayant un seul essieu moteur et supposons que la vitesse de rotation soit uniforme. Soit Fa la force d'inertie des pièces à mouvement alternatif.
r sin (cc OD Ti .=P-iu=PR
p)
S'il s'agit d'une machine à plusieurs essieux moteurs,
La force transmise par la vapeur, dont la pression dans
les équations ci-dessus sont applicables; seulement II et Ti
le cylindre est Po, à la tête de manivelle est cos P Fa. Le point d'application de cette étant égal à Po
chaque essieu et à la jante de chaque roue.
force peut-être reporté en D (fig. 1), sur le rayon vertical
représentent alors la somme des efforts exercés sur A la valeur de -t1, il faut ajouter les réactions provoquées par les pièces tournantes. Ces diverses pièces, n'étant pas