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ÉTUDES SUR LES CHAMPS AURIFÉRES
mètres ; c'est le second degré, et le plus important, de la
descente des terrains du plateau .central de l'Afrique vers l'Océan Indien. On se trouve .ensuite brusquement sur le granite, et dans le pays bas, ou law country, d'un caractère si différent de celui du high Veld, ou haut plateau. Il est remarquable que les alluvions aurifères Sont restées sur le premier degré dans les premières vallées d'Origstad ,et de la Blyde. Les rares traces d'alluvions découvertes
dans le law country ont été sans importance. Certaines places, cependant, notamment plus au nord, vers leIVIurchi-
son Range, au pied de falaises à pic, paraissaient tout à fait favorables à des dépôts d'alluvions, mais on n'y a rien trouvé d'intéressant. Tout le long .de la chaîne de Drakensberg et au' nordouest en la suivant dans le Zoutpansberg, on suit ainsi les assises de conglomérats, contemporaines de celles du Rand et de celles de De Kaap, et d'une apparence identique; mais nulle part on n'y a découvert la présence- de l'or en quantités appréciables. L'épaisseur de ces con.
glomérats varie de 0'1,50 à 10 mètres, ils rendent 2 à 3 grammes. Nous avons dit que ces Mêmes couches exiSlaient également au sud, dans le Zululand ; dans ce der-
nier pays elles ont donné récemment quelques espérances, et de même à l'ouest, dans l'État d'Orange, du côté de Kimberley. L'avenir dira ce qu'il en faut attendre. Nous allons décrire les principales mines actuellement ouvertes dans les assises dolomitiques . Nous ne ferons guère
que mentionner celles que nous n'avons pas visitées. Les
premières et les plus intéressantes sont celles de Fil8Tim's Rest.
§ 1. - PILGRIM'S REST.
En partant de la Blyde river, à son intersection par la route de Lydenburg, et allant en amont, tous les
DE LYDENBURG, DE KAAP ET DU CHARTERLAND 309
valions qui viennent aboutir à cette rivière renferment des reefs aurifères. Il en existe même quelques-uns en aval, comme celui de Belvédère, mais ils sont très locali-
sés et n'ont donné lieu à aucun travail sérieux. Le premier que nous rencontrons est celui de New Clewer, voisinage des alluvions exploitées autrefois sous le nom de Milller's.daims,
Le reef de New Clewer est reconnu sur une très grande étendue, de part. et d'autre d'un petit vallon qui a pour source une cascade haute de plus de 50 mètres, Il est exploité en cinq points principaux sur une étendue totale de 2 kilomètres carrés environ. C'est un reef de quartz situé à la partie supérieure de la dolomie. Son épaisseur est variable : fait assez rare, plus il est épais, plus il est riche; il varie de 0m,08 ou 0,10 'à 3 mètres de puissance. Son allure générale est en poches riches très étendues dans tous les sens ; on peut les suivre sans interruption elles ont mie assez grande régularité. Le quartz, suivant parallèlement la formation, est à grain assez tin, saccharoïde, souvent carié ; il contient de l'hématite et des. carbonates de fer et de cuivre ; à l'intérieur on trouve davantage de fer et de cuivre. La présence, du cuivre est un peu gênante pour la cyanuration, qui retire.plus de 70 p. 100 de l'or total. Lorsque le .reef est trop mince, on l'abandonne, il est d'ailleurs plus pauvre, et cela forme dans la mine des piliers de sou7, tènement naturels. La teneur moyenne est: de 25 à 30 grammes pour le minerai abattu, soit près d'une once..
Au toit on trouve encore 15 à, 25 mètres de dolomie ; puis, commence une falaise de schistes compacts de plus de 150 mètres de hauteur. Le reef est voisin de l'horizontale, plongeant entre 10° et 150 à l'ouest. Tous les ravins sont remplis par des alluvions aurifères.
Sur la Ililyde et le Pilgrim's Creek, depuis Brown's hill jusqu'a Graskop, le même reef qu'on appelle Thêta