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ET SUR LE TRAITEMENT DE SES MINERAIS
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ÉTUDE SUR LE GISEMENT DE LA CAUNETTE
lentilles de galène épargnées par l'oxydation, ce gni
encaissants vers le mur, un chapeau de fer d'une grande épaisseur, d'une hauteur verticale de plus de 100 mètres, avec lentilles de galène épargnées par l'oxydation. et
donna naissance à des travaux de recherche spéciaux et
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concentration de l'argent dans le minerai de fer de la région du toit. Plusieurs filons ferro-cupro-argentifères, dirigés B. E.:0,, presque verticaux, à remplissage primitif de carbonate de fer et minéralisation par colonnes de cuivre gris l'ôxydation est plus complète et descend moins bas quo dans le filon plombeux (à 60 mètres de la surface on no trouve plus que du minerai cru), et le minerai de chapeau
(limonite avec hématite fréquente) ne contfent aucune partie sulfurée visible; mais les sulfures ont certainement
existé, car la concentration d'argent est plus intense et plus irrégulière que dans le filon de plomb, et la .présence du cuivre (malachite, azurite) est toujours l'indice d'une .teneur relativement élevée (0,2 à 1 p. 100 d'argent).
Les anciens ont exploité, pour argent, les parties riches et décomposées du système B, situées au toit du filon A; puis, ils ont pénétré dans le toit du filon A en poursuivant l'argent concentré dans certains minerais ferrugineux de ce filon.
au creusement d'Un travers-bancs destiné à la fois à explorer les parois profondes et à dénoyer les travaux au fer. Mais, pendant toute cette période, on n'établit aucune relation entre la présence du plomb et celle de la grande quantité de minerai de fer trouvée dans les régions hautes,
et bien moins encore on n'eut l'idée de rechercher de l'argent dans ce minerai. La mine fut considérée comme un gîte de fer, gîte de contact, disait-on d'une manière un
peu vague, avec lentilles de galène analogues à celles qu'on rencontre dans certains gîtes ferrugineux des Pyrénées; on finit par adinettre la présence supplémentaire d'un filon plombeux et à le rechercher dans les parties profondes. Mais pour les exploitants de la période de pros-
périté de 1872, la mine restait une 'mine de fer dans laquelle on distinguait Une masse d'allure indéterminée et très étendue (croisement des chapeaux du Môn de plomb et d'un des filons croiseurs), et des gîtes « de contact» (croi-
seurs) dans lesquels on abattit le minerai oXydé et le carbonate de fer, sans soupçonner que ces gîtes « de contact » étaient des filons bien caractérisés, minéralisés en cuivre et argentifères, au moins par places. On cessa d'exploiter le minerai de fer après la période
Première phase. Dès le commencement du xix° siècle, on a exploité le système B, dans, la région décomposée d'abord, puis dans la région intacte, en méconnaissant la présence de l'argent et du cuivre, et en arrêtant les travaux sur le ferreux du
de 1872-1874, et on continua, en profondeur, les recherches
système A, que sa faible teneur en fer et sa teneur élevée en silice rendaient de médiocre qualité. Une concession de minerai de fer fut instituée en 1847.
tement, avec des ressources très insuffisantes, rencontrèrent, noyées au milieu de masses ferreuses stériles en
Exploitation moderne.
de galène qui aboutirent à la création d'une concession, confondue plus tard avec la concession de minerai de fer. De 1880 à 1890., on exploita, d'une manière presque continue, les régions sulfurées ; ces travaux, conduits len-
apparence, des lentilles de galène peu étendues, difficiles
à laver et dont l'exploitation était fortement grevée par On découvrit simultanément les travaux anciens du filon plombeux et quelques
Deuxième phase : Galène.
l'affluence des eaux.