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602 NOTE SUR LES SOURCES MINÉRALES DE POUGUES
NOTE SUR LES SOURCES MINÉRALES DE POUG-UES
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d'abondantes venues de gaz carbonique. Quand, le niveau
venant à baisser en mars 1891, on dut enlever cette dalle, on trouva au-dessous d'elle un second puits de
Les sources.
Historique. Avant 1889 il n'y avait à Pougues que deux sources naturelles et une captée par sondage 1° L'Ancienne Source, peu importante, à peine captée, située au lieu dit le Ponteau, près de la gare de Pougues, dans le lit même du ruisseau (Voir le plan ,'g. 31. Les sondages voisins l'ont fait disparaître ; il est très probable que les travaux en cours d'exécution sur ces sondages la feront reparaître, mais enfin elle n'existe plus depuis 1891, et les données manquent totalement sur son état ancien.
2° La source Saint-Léger, déclarée d'intérêt public par décret du 4 août 1860, qui reste de beaucoup la plus importante par les 'vertus médicales qu'on lui reconnaît et
par l'embouteillage actif auquel elle donne lieu. Située dans le parc de l'établissement, cette source jaillissait autrefois au niveau du sol. D'une inscription plus ou moins authentique sur plaque de plomb trouvée dans le puits lors d'un épuisement à fond exécuté en 1891, il résulterait que, connue depuis de longs siècles, elle aurait été captée et aménagée pour la dernière fois en 1610. Quoi qu'il en soit, le captage est ancien et l'on n'en Connaît que ce qui se voit à l'extérieur ou ce que les travaux, nécessités par l'abaissement du niveau d'émergence, ont fait découvrir. L'eau s'élevait, jusqu'en 1891, dans un puits maçonné circulaire de 1, mètre de diamètre et de 2m,60 de profon-
deur. Le trop-plein était à 0m,40 au-dessous de la margelle. Ce puits était fermé au fond par une dalle de
Pierre de 11 centimètres d'épaisseur, percée en son centre d'un orifice par où s'élevait l'eau accompagnée
Orn,80 de diamètre sur 0'1,84 de profondeur seulement, fermé encore par une dalle de 18- centimètres d'épaisseur percée d'un trou central. Ici l'orifice était couvert d'une sorte de cheminée en pierre surmontée d'un chapeau de même matière, avec des fenêtres latérales disposées de manière à empêcher la chute au fond du puits des objets tombant de la surface : ces objets, monnaies. anciennes, fragments de verre, etc..., étaient accumulés en abondance autour de la cheminée. La seconde dalle enlevée enfin, venait un puits, qui subsiste encore, de 0'1,54 de diamètre et de 3m,75 de profondeur. Les 55 centimètres supérieurs
de ce puits ont été enlevés, en sorte que la margelle actuelle est à 4m,28 au-dessous de l'ancienne, et que l'ancien puits ne subsiste que sur une profondeur de 3m,20.
Il débouche au fond d'un large puits ovale de 3 mètres de petit axe, 6m,25 de grand axe et 4'1,90 de profondeur au fond duquel on accède par des escaliers et où est installée la pompe qui envoie l'eau à l'embouteillage. Les travaux ont fait reconnaître que sur une largeur inconnue, mais supérieure à celle du puits actuel, il n'existe que du terrain rapporté, de l'argile principalement, et point de terrain naturel. Le captage a donc été effectué autrefois au fond d'une large excavation à ciel ouvert au milieu de laquelle on a élevé la maçonnerie de l'ancien puits, en tassant de la terre argileuse autour. Mais l'eau ne jaillit pas directement du fond du puits, qui est formé d'une dalle en pierre
elle y accède par une petite galerie voûtée de 22 centimètres de largeur sur 51 centimètres de hauteur sous clef, trop étroite par conséquent pour qu'on ait pu l'explorer autrement qu'en y passant le bras. Cette galerie, qui débouche sur le côté nord, va en descendant doucement