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volonté. L'orifice d'entrée de chaque tuyau était recouvert
d'une toile métallique et d'un morceau d'étoffe percé à jour de trous très nombreux, distribués aussi régulièrement que possible, de manière à répartir le courant d'air uniformément dans toute la section. En changeant les morceaux d'étoffe, on modifiait la grandeur des vitesses dans les deux tuyaux et leur rapport. C'est devant les orifices de sortie que je venais pré-
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ET SUR LE MOULINET DE WOLTMANN
350 EXPÉRIENCES ET THÉORIES SUR LE TUBE DE PITOT
bn). Mais, à nombre de tours n est linéaire (y = a cause de cette inertie, la roue, une fois lancée par lu courant fort, continuera de tourner dans le courant faible
plus vite qu'il ne conviendrait, tandis qu'au retour, au contraire, elle se mettra rapidement au pas avec le. courant fort. Une exagération de vitesse du moulinet se manifestera donc, d'autant plus accusée que les alternances seront plus rapides. Nous ferons tout à l'heure la
senter l'anémomètre Casartelli sur lequel j'expérimentais. Le régime permanent étant maintenu pendant un laps de
théorie. Voyons auparavant ce qu'indique l'expérience. Le tableau ci-après résume quelques résultats.
temps suffisant (cinq minutes), on comptait d'abord pendant une minute le nombre de divisions parcourues par l'aiguille
Les colonnes 2 et 3 indiquent les divisions ni et n, parcourues dans chacun des courants isolément ; la colonne 4, celles n' qui ont été observées avec lemouvement pendulaire de l'un à l'autre; la colonne 5, le rapport
de l'anémomètre maintenu fixe dans chacun des courants successivement. Puis, à l'aide d'un lourd pendule, monté sur couteaux, battant à peu près les 2/3 de seconde, on
faisait osciller pendant deux minutes l'anémomètre de l'un à l'autre des courants, et on comptait de nouveau les divisions parcourues par l'aiguille. L'appareil était réglé pour que les oscillations fussent symétriques par rapport à la cloison médiane, en sorte que l'on était assuré que
tatée avec le mouvement pendulaire.
NUMEROS
l'anémomètre denieurait également dans chacun des courants. Il subissait ainsi alternativement, pendant des
temps égaux à 2/3 de seconde environ, l'impulsion du courant fort de vitesse v1, puis celle du courant faible de vitesse y,. Son séjour dans la zone intermédiaire, ott il recevait, à la fois, partie de chacun de ces courants, était assez court pour qu'on puisse admettre, grosso modo, qu'il sautait brusquement de l'un à l'autre. Si l'inertie du moulinet avait été nulle, la roue aurait pris chaque fois instantanément la vitesse de rotation correspondant à celle du courant qui la traversait, et le total des divisions parcourues pendant les deux minutes aurait été exactement égal à la somme des nombres de divisions parcourues dans chacun d'eux séparément pendant une minute, car la relation qui lie la vitesse y au
et, enfin, la colonne 6, l'exagération cons-
des vitesses
n, 2
I
855
,
3
1
4 5 6 7 89
10 11
12
718 482 340 870 643 437 417 190 614 460 255
72, 1
0 0 0 0
n,
Vo
POUR CENT
4
5
6
1.048
0 0
22,5 26,2 33,5 32,4 7,1 10,4 13,6 16,6 21,3
905 643 450
0 0
210 157
1.157
421
634
94
596
39
278 957 700
- 0,52
397
0,56
333 233 138
EXAGÉRATION
V,
883
0,250 0,256 0,292 0,243 0,243 0,55
1,1
1,0 1,0
Ces expériences ne sont pas assez nombreuses ni assez précisespour suivre la loi du phénomène, elles permettent. cependant de constater nettement que l'irrégularité dans le