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412 THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA MACHINE A VAPEUR
THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA MACHINE A VAPEUR 413
que les tôles de chaudière ne devraient pas rougir quand elles sont dégarnies d'eau et en contact avec 'la vapeur seule. Cette objection tombe d'elle-môme, après ce que nous avons dit du rôle de l'humidité qui s'interpose entre la vapeur ef le métal : quand cette humidité ;t disparu et que la paroi est complètement sèche, ce qui est le cas des tôles de chaudières en contact avec la vapeur seule, le pouvoir absorbant ou émissif devient très petit.
On a
Il ne varie, en effet, qu'entre 0"1,1 et 0",3 par degré, mètre carré et seconde, pour une paroi sèche en fonte en contact avec de la vapeur peu humide ou de l'air. Il suit de là que, lorsqu'on emploie de la vapeur surchauffée, il n'y aurait pas ou très peu d'échanges de chaleur, si cette surchauffe était suffisante pour qu'il eût aucun
dépôt d'humidité sur la paroi. En réalité, on n'a jamais pu employer pratiquement une vapeur suffisamment surchauffée pour obtenir ce résultat. Ou aperçoit quand
t
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F
Yi-4x
1
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0
e- 1,0(1 -11 d, La quantité de chaleur échangée dans un intervalle de temps donné, par exemple de 0 à t, s'obtiendra en cal-
t
culant f Fdt. 0
L'intégrale du premier terme U de l'équation (1) est facile à trouver, puisque le facteur ePnet seul dépend de t. On a :
i ,-
même clairement l'avantage qu'il y a àutiliser la surchauffe,
f
puisqu'elle a pour effet certain de diminuer, dans une certaine mesure, la perméabilité de la paroi.
ou avec le diagramme polygonal
En résumé, nous pensons qu'il résulte des observations qui précèdent et qui sont basées non sur des hypothè,(.
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0
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Cette dernière intégrale se calcule à l'aide d'une table des valeurs de la fonction
v2 P (t)
La notion du XV. Formule théorique des échanges. pouvoir absorbant nous a été indispensable pour analyser le mécanisme intime des condensations ; mais nous pouvons maintenant nous en passer dans la recherche du quantum des échanges de chaleur et nous servir simplement de l'expression (17) du § VIII, donnant la valeur du flux F sur la surface en fonction des températures Ti
e
0
mais sur des faits scientifiquement interprétés, que l'absvp-
tion de chaleur est réellement due à l'action des parois métalliques seules, qui sont plus ou moins perméaldPs suivant la quantité d'humidité déposées sur elles.
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Il
dl: e - le mi' (t dr
1
e- 11 (km)2
Li X
Cherchons maintenant l'intégrale du second terme, W, de l'équation (1). Nous avons démontré, au § IV, la relation suivante
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1
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