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492 MÉTHODE GRAPHIQUE POUR LA RECONNAISSANCE
tives du devers et du rayon de courbure en tous les points du parcours. La troisième expérience est destinée seulement à fournir une vérification des résultats. Les /g. 1, 2 et 3 (Pl. XIV) reproduisent les diagrammes obtenus dans chacune _de ces trois expériences. Sur
ET LA VÉRIFICATION DU TRACÉ DES VOIES
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tions
-
chacun d'eux les distances sont repérées à partir d'un même point d'origine, qui est le commencement de la première. courbe A (le déroulement du papier étant propor-
donnera les valeurs du devers D et du rayon R au point considéré.
On a par exemple pour le point kilométrique 0"m,150 :
tionnel au temps, les intervalles correspondant à des distances égales ont des longueurs variables avec la
y,
0,052.5,
vitesse).
Chacun des trois diagrammes présente l'aspect d'une ligne fortement ondulée, mais dont il est facile, ainsi que nous l'avons dit, de déterminer la direction moyenne par la méthode des enveloppes. Cette opération exécutée, on voit se différencier nettement sur chacun des diagrammes : 1° les parties correspondant à des alignements droits I, H, K qui coïncident à peu près exactement avec la ligne d'axe ;
2° les deux courbes de sens contraire A et B. Pour obtenir, suivant la règle générale, les valeurs du devers et du rayon de courbure en un point quelconque, on mesurera sur les diagrammes I et II, à l'échelle de l'appareil(*), les valeurs des ordonnées y,. Les valeurs correspondantes de la vitesse, déduites également du diagramme étant VI. et V-9, la résolution des deux équa (*) L'échelle du pendule employé pour ces expériences était de 0,2 par du poids. Cette échelle doit être affectée d'une légère correc-
tion résultant de ce que, sous l'action de l'effort transversal appliqué au véhicule, la caisse s'incline un peu sur ses ressorts, ce qui augmente l'ordonnée du pendule ; la correction toujours positive est de environ, lorsque l'appareil est placé dans un fourgon, ce qui était le cas des expériences ci-dessus. Pour une voiture à ressorts très flexibles la même correction pourrait atteindre dans le cas d'une machine ou d'un tender, elle est négligeable.
P2
= 0,033;
V2 = 12.,0.
De ces données on déduit : D
et
= 0,059, soit pour 1.1,44 (l'écartement D
R = 000 mètres.
En opérant pour le même point avec les diagrammes I et III au lieu de I et II, on trouve pour les valeurs de D et R des chiffres tout à fait concordants. En répétant la double opération sur divers exemples, on reconnaît que l'application de cette méthode faite avec les soins voulus donne une approximation d'au moins 5 p. 1.00. On remarquera d'ailleurs qu'en général il importe beaucoup moins de mesurer d'une manière continue et
rigoureuse le devers ou le rayon d'une courbe, que de constater les variations que peut subir l'une ou l'autre de ces fonctions, et de reconnaître par suite les points dé la voie à corriger. Or cette constatation résulte à première vue de l'examen des diagrammes. Si nous considérons par exemple la courbe A, le diagramme .I, obtenu à très faible vitesse, représente très sensiblement la loi du devers ; nous constatons que ce devers est bien régulier de bout en bout ; le raccordement de la partie *déversée avec la partie sans devers, aux deux