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LES MINES De LAURION DANS L'ANTIQUITÉ
LES MINES DU LAURION DANS L'ANTIQUITÉ
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On peut se rendre compte, sur cette figure, que le travail a commencé par le percement des quatre puits Jupiter, Louis-Joseph, 3 et 4, aux quatre sommets d'un quadrilatère allongé dans le sens de la pente connue des terrains. Ces est puits >ayant été 'menés jusqu'au contact métallifère, on
Dans le premier cas, ils grattaient d'abord ce qui pouvait
se trouver de minerai an-dessus de leur tête, puis s'ap«
profondissaient en tranchée sous leurs pieds et se reliaient,, de temps en temps, à la maîtresse galerie par des galeries inclinées.
Dans le second cas (fig. 5), ils enlevaient d'abord le minerai du fond jusqu'à la roche stérile, puis remblayaient et s'élevaient peu à peu sur le remblai, en perçant également sur le côté des galeries d'extraction obliques. -,.....,
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Fm. 5. Abatage duminerai en montant (coupe verticale). a, a, maîtresse galerie ; b, b, sondages ; c, c', galeries de raccord.
Fie. 4.
Coupe longitudinale du puits des Escaliers (Échelle
1T)--1-00
parti de ceux du S.-0., par deux galeries qu'on a poussées vers ceux du N.-E. sur 200 mètres de long, jusqu'au moment où l'on a rencontré de grands ama. Arrivé là, on s'est mis à dépiler, tandis qu'on rejoignait les mêmes amas par deux galeries convergentes, pour faciliter le travail et, enfin, pour desservir directement les chantiers d'abatage, on a percé au-dessus d'eux cinq petits puits. Quand les mineurs étaient arrivés à une grande masse de minerai, ils commençaient à la dépiler, en appliquant deux méthodes différentes (qui correspondent à peu près à nos gradins droits ou à nos gradinsrenversés), suivant qu'ils avaient débouché dans le gîte par en haut ou par en bas : ce dont ils commençaient par s'assurer au c) Dépilage.
snoy_en .de sondages verticaux.
Exceptionnellement encore, il leur est arrivé de prendre
en deux étages, séparés par une planche de minerai abandonnée, un amas, qu'ils avaient atteint à la fois par en haut et par én bas. ' Enfin, des gisements d'allure filonienne ont été dépilés par gradins droits, et des gisements minces horizontaux par un réseau de galeries, semblables aux mailles d'un filet. Cet abatage se faisait surtout au pic et à la pointerolle mais il semble également que les Grecs aient employé le système décrit par Diodore et Pline, qui consiste à chauffer
la roche et à l'étonner par un jet d'eau : on a, en effet,
trouvé des caniveaux descendants, qui avaient évidemment
pour but d'amener de l'eau dans certains chantiers. ci) Soutènement.
Les galeries attiques étaient telle-
ment étroites qu'elles ne nécessitaient aucun soutènement ;