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SUR LA CRISTALLOGRAPHIE DU FER
SUR LA CRISTALLOGRAPHIE DU FER
nickel, 0,14 de carbone, 0,86 de manganèse; attaque comme ci-dessus; grossissement de 600 diamètres). J'appellerai dès maintenant l'attention sur la similitude entre ces photographies d'aciers-nickel et celles des fers attaqués au rouge vif par M. Saniter (fig. 42 et 43, Pl. IV).
soit en la laissant pendant une trentaine de secondes au pôle positif d'un élément de pile Grenet dans un bain de chlorure d'ammonium en solution à 10 p. 100, on fait apparaître sur les grains des groupes parallèles de fines stries, dont la direction est constante dans l'intérieur d'un moine grain et variable d'un grain au voisin. Mais ces différentes méthodes sont passablement capricieuses, et toutes gravent de nombreuses et profondes piqûres sur la surface métallique ; il est de beaucoup préférable d'avoir recours à une autre méthode, qui a été indiquée d'abord par M. Charpy(') et a récemment donné des résultats très intéressants entre les mains de MM. Ewing et Rosenhain (**). Il suffit de faire subir à une face polie plane un commencement de déformation permanente en frappant avec un marteau les faces adjacentes; les stries se montrent aussitôt, parfaitement nettes ; on en compte sur chaque grain un, deux ou trois systèmes (fig. 41, Pl. IV; acier-manganèse recuit; 250 diamètres). Ce sont évidemment des clivages ; mais les angles d'intersection ne sont pas autrement caractéristiques, étant donné que les différents grains sont orientés d'une façon quelconque par rapport au plan de la coupe. Ce qui est à retenir, c'est la similitude de structure entre les aciers-manganèse et les aciers-nickel.
D) Structure des aciers-manganèse. — Le manganèse, comme le nickel, employé en proportions convenables, supprime les points de transformation du fer. Les aciersmanganèse non magnétiques peuvent donc aussi servir à rechercher les formes cristallines du fer y, qui sont probablement chez eux les formes normales à toute température. J'ai examiné, recuit et trempé au jaune, un échantillon de la fabrication de M. Hadfield contenant G = 1,05;
Si = 0,24;
S = 0,07 ;
P = 0,10;
Mn = 12,23
(analyse du laboratoire de Hecla works). Les grains sont en partie cristallins, en partie pseudocristallins, les grains cristallins dominant dans la barrette trempée. Un simple polissage en bas-relief les accuse par de légères différences de niveau qui se traduisent, sur la photographie, par des différences correspondantes de ton (fig. 40, Pl. IV ; grossissement de 250 diamètres) et sont le résultat de l'orientation cristalline des grains par rapport au plan de la coupe. Dans les régions les mieux cristallisées, la structure rappelle beaucoup celle des aciersnickel au-dessus de 25 p. 100 et des aciers extra-doux attaqués au rouge vif par M. Saniter. Elle peut donc, pour les raisons déjà données, indiquer des octaèdres plus ou moins mâclés. Si on poursuit l'étude méthodique de la préparation, soit en la polissant sur un parchemin imbibé d'une solution à 2 p. 100 de nitrate d'ammonium, soit en l'attaquant par l'acide nitrique étendu de 4 fois son volume d'eau,
E) Attaques au rouge clair. — Une dernière méthode pour déterminer les formes cristallines du fer y consiste à attaquer une coupe polie dans l'intervalle de température où cette variété allotropique est naturellement stable. A priori, les attaques au rouge ne suppriment pas les difficultés que nous avons rencontrées dans l'interpréta(*) Génie civil du 26 décembre 1896, t. XXX, p. 117, fig. I. (**) Bull, de la Soc. d'Encouragement' , 5° série, t. IV, p. 893, juin 1899; d'après Broc. Roy. Soc, 25 mai 1899, p. 85.
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