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LÀ
VENTILATION
DES
TUNNELS
ET LE SYSTÈME SACCARDO
Le travail total développé pour la ventilation se compose, on l'a vu, de deux parties : 1° Le travail à l'injecteur: ,E
y/^
- e ).
(E
0
2° Le travail correspondant à la résistance supplémentaire du train: ÛW(e,
±-
V?R,
Le rendement du système a, dès lors, pour expression : û (W ± V,) (e, 1 =
Le tableau ci-dessous, extrait du mémoire de M. Saccardo, donne quelques exemples de la répartition de ces travaux entre les trains et l'injecteur. VITESSE
PRESSIONS EN MILLIMETRES 1» EAU
PUISSANCE EN CHEVAUX
jdu courant dans le tunnel pendant [ le passage du train
développée la bouche par de l'injecteur les trains
flHSKHVATIOSS
Trains lourds, vitesse 5 mètres - 2,70
0
0
0
5,3
7,6
6,1
5,3
3,7
0
8,2
2
2,8
8,9
8,2
4,9
13,7
0,44
0
36,8 23,8 3,2
0,0
23,8
36,7
57,6
36,7
0,39
2
77,8 50,4 3,8
2,8
47,6
102,6
180,7
73,3
0,40
40,8
0,56
77,0
0,49
122,3 177,4
0,50 0,52
— 2
t Sans ventilation ( artificielle, j Avec ventilation I artificielle. (Arrêt du courant, i Renversement du , courant produil \ par le train.
T rains express, \ itesse 1 — 4,35
0
0
0 13,2
13,2
23,0
2
33,7 22,4 5,4
2,8
25,2
62,1
0 o
60,0 3!>,7 5,2 92,3 60.4 4,7
0 2,8
39,7 57,6
122,3 212,9
122,7 233,5
Sans ventilation artificielle. 'Avec ventilation arliucielle. (
195
Ainsi, jusqu'à un certain degré de ventilation artificielle, la part du travail supplémentaire du train dans le travail de ventilation est prépondérante, la mise en marche de l'injecteur correspondant à une réduction du rendement.
IV.
—
Étude du ventilateur et de son rendement mécanique.
Le ventilateur adopté à Pracchia était du type Ser. Le rayon intérieur de la couronne était de l m ,20; le rayon extérieur, de 2 m ,45. La demi-largeur des ailettes près des ouïes était de 0 m ,53 ; leur demi-largeur à la périphérie était de 0 m ,45. L'angle sous lequel les ailettes se raccordaient k la couronne intérieure était de 60°, et à la couronne extérieure de 130°. La machine motrice était une locomotive développant 320 chevaux k pleine pression et à une vitesse correspondant k 80 tours du ventilateur. On détermina le rendement mécanique du ventilateur, soufflant sur le tunnel supposé libre, aux vitesses respectives de 20, 30, 40, 50, 60 et 70 tours. A cet effet on traça tout d'abord, à l'aide d'essais au frein sur l'arbre du ventilateur et de diagrammes prélevés à l'indicateur, les lignes exprimant, pour chaque vitesse de marche, la relation entre le travail indiqué et le travail effectif. A l'aide de ces données, il était aisé de déduire d'une prise de diagramme le travail effectif fourni pour un travail théorique donné. Ce travail théorique k développer dans l'unité de temps avait pour expression wVE ; il était déduit de la mesure directe de E et de la formule V == y — E; on négligeait e0 , toujours très faible lorsque l'injecteur fonctionnait sur le tunnel libre.